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Littérature et voyage

Par   •  27 Août 2018  •  2 299 Mots (10 Pages)  •  327 Vues

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Les fins des pièces de Molière sont toujours des retournements de situations. ( ? )

→pour la semaine prochaine : lire Bajazet de Racine.

2E PARTIE DU COURS :

La nature comme preuve de l’existence de Dieu :

BSP s’inspire très largement de Rousseau mais en simplifiant énormément.

Emile : livre sur le projet d’éducation d’un enfant jusqu’à ses 20 ans. Comment faire pour ne pas dénaturer l’individu ? Le livre tente de répondre à ça. Livre politique.

Le pb du livre est qu’on enseigne pas la religion à Emile avant ses 15 ans. Rousseau dit qu’enseigner la religion avant relèvera de la superstition dans l’esprit de l’enfant et non de la foi. A 15 ans, Emile app donc la religion et le Vicaire Savoyard entre alr en scène. Mais au lieu d’enseigner une religion révélée comme c’est le cas dans la société, il lui parle d’une religion naturelle.

Paul et Virginie = pâle copie d’Emile de Rousseau

C’est le sentiment de la belle nature qui va inciter à la religion dans les 2 livres. Rousseau le dit d’une belle manière alors que BSP fera de même mais d’une manière + lourde, + didactique.

Rousseau invite à consulter « la lumière intérieure » = la conscience. La conscience égare bcp moins que les guides de pensées et de la religion. Qd on suit un enseignement religieux, on s’égare.

Tous les principes d’ordre et d’harmonie sont déjà présents dans Le Vicaire Savoyard. L’hybridation pose un problème sur l’harmonie de la nature. BSP dit qu’on ne peut donc qu’obtenir une harmonie dans l’hybridation avec des espèces très proches : chien et loup / âne et jument / cheval et ânesse.

Toutes les théories philosophiques sur l’ordre dans la nature repose sur un Dieu créateur.

C’est comme si BSP cherchait à mettre les idées de Rousseau en situation. BSP dit qu’il est parti de lois générales et qu’il est allé ainsi jusqu’aux applications : méthode de cause à effet. Rousseau fait l’inverse. Il prend les effets et remonte aux causes : méthode inductive

L’harmonie et l’ordre sont les idées point de départ de BSP et elles sont celles d’arrivée de Rousseau.

Il n’y a pas chez BSP la cohérence du projet philo comme il y a chez rousseau. Son travail pose la question de l’existence du mal. Généralement, cette question est soulevée pour critiquer Dieu et la providence. Or Rousseau dit que l’existence du mal est essentielle pour avoir la liberté. Dieu nous laisse le choix. On est libre de faire le bien ou le mal.

La liberté est essentielle à la vertu. Si on est pas libre on est juste obéissant. Chez Rousseau, la vertu est un état de guerre, celle de résister à nos désirs. Chez BSP, les efforts d’obéissance sont vertueux même si c’est pour attendre la bénédiction divine.

La vraie naissance de Virginie c’est sa mort. Elle meurt le 25 Décembre, pas innocent.

Selon BSP, il faut à l’homme vertueux du soleil, des champs, une femme, des enfants et une belle fleur. BSP dit que l’homme vertueux se situe à la dernière marche de l’escalier de la vie. Comme il est humble, l’homme vertueux ne peux pas tomber, donc il ne peut pas être dans le malheur. Se contenter de peu est la clef du bonheur.

Chez Rousseau, la vertu étant un état de guerre, il ne peut y avoir ce bonheur

2e point : Dieu a placé l’homme au sommet de la création.

Tout est fait pour l’homme dans la nature : il y a des fruits faits pour la bouche de l’homme, d’autres faits pour être partagé en famille. Les animaux que l’homme peut manger sont auprès de lui quand les sauvages ne le sont pas.

Diderot dit : on invoque Dieu quand on n’a pas l’explication. C’est ce que fait BSP : il explique tous les phénomènes de la nature par Dieu. Il dit que l’homme doit respecter la loi de convenance (religion naturelle). Il faut respecter la nature : on irrigue pas les déserts et on n’assèche pas les marais. Mais BSP s’extasie devant les plantations importées par les colons.

Si on bouscule des convenances, on s’oppose à la volonté divine.

L’ailleurs nous permet de nous ramener à la loi de la nature et à celle de la providence. Universalité de la nature mais sous diff formes c’est tt.

Rationalisation du monde. Peu importe où on va c’est tjr pareil : loi de convenance. Les mêmes lois liées à la providence sont respectées.

Oral Alicia : exposé sur l’utopie dans les lettres persanes.

Utopie pbmatique dans les LP. Surtout à travers les troglodytes bons ou mauvais. Montesquieu construit un Paris imaginaire et surprenant pour les Persans.

Comment M arrive-t-il à peindre une utopie à travers une apparente dystopie ?

Utopie renforcée par l’exostime, nouveau monde pour M.

1er temps :

La dystopie est criante dans la lettre 11. A partir de cette dystopie du mauvais que va naître le bon. Dans la lettre 12 : ils représentaient sans cesse les erreurs de leurs compatriotes etc…. → il s’agit de donner l’exemple du mauvais pour construire le bon.

Le lecteur est parfois perdu à cause du dysfonctionnement temporel. 171 jours pour une lettre de faire le trajet Paris-Perse et il y a 171 lettres → message donnant un indice de l’utopie.

Les personnages ne sont pas actants mais témoins. Chaque situation n’est qu’un prétexte de comparaison. Ce ne sont pas des histoires narratives mais des réflexions. Le contexte narratif est ce qui permet de remettre de l’ordre. M va s’appuyer sur cette structure désordonnée pour aller chercher l’utopie notamment par l’exotisme, voyage, etc…

Le voyage permet la confrontation à autrui, ce qui permet de se remettre un peu en question. Les Persans sont confrontés à un nouveau monde qu’ils pensent mauvais sous différents angles. Ce POV permet au lecteur de reconsidérer son propre pays, ses propres coutumes mais surtout le Paris du réel. Grâce à ce nouveau regard des Persans, le lecteur réfléchit sous un

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