Les mots de Sartre
Par Raze • 22 Novembre 2018 • 1 569 Mots (7 Pages) • 508 Vues
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- « il me poussa » qui peut faire à l'utilisation de la contrainte pour aller chez le coiffeur.
- On retrouve une parole rapportée au style direct utilisé par le grand – père pour une forme de détour. Il va dans le sens d'un rythme de vie dans cette famille.
- Mitch dit « Le sérieux de l'enfant qui joue » .
- L'idée d'offrir des cadeaux, la ruse, l'amusement des cachotteries avec les surprises. Il y a un jeu de l'amusement qui montre la condition familial. L'enfant est l'acteur avec tout une famille qui semble vivre sur le règne d’illusions.
- « Le ton de la vie » qui renvoie à la musique et la manière de donner un point de vue général, un registre familial à leur vie.
- Familiarité vis à vis du grand – père.
- Une autobiographie permet de faire le point avec des règlements de compte.
- Il y a un jeu sur le vrai et le faux à la page 87 voir même un jeu sur la question de l'Homme qui peut être vu comme une gigantesque comédie. Il y a la construction d'une scène grâce au paroles rapportées au style direct avec une théâtralisation avec le mot « solennité ».
- La chronologie et le récit précis n'a plus d'importance dans cet extrait.
- Il y a une ellipse conclusive qui est dans le récit avec une conclusion une abréviation avec « etc ».
- « Il y eut des cris » montre que l'extrait va direct dans l'argumentation à l'aide d'une ellipse. Il y a un rapport mère fils qui est en train de se déployer avec un moyen de juger et raconter. Il y a un véritable renversement d'image qui a des conséquences au – delà de cette image. Cela va au – delà de l'image qu porte la mère sur son enfant. Il y a des diminutifs « garçons » et « garçonnet ».
- Il y a une forme de refus de voir, refus de la vérité avec une mère qui a voulu écarté l'idée de la laideur d'un enfant. Il y a un effet spectaculaire, la découverte.
- « évidence » peut vouloir dire révélation. Derrière un côté poétique, on vient buter sur cette vérité de la laideur.
- Poulou devient ici un œil, avec l’œil de l'écrivain, Sartre, avec un regard sur lui – même qui peut – être vu comme un point d'obsession.
- « interdit » veut dire dire ici stupéfait, un peu paralysé. Cet enfant devient obscène aux yeux de tous.
- « petites merveilles » Sartre est en train de parler avec un registre merveilleux. Antithèse avec crapaud, sorcier, …
- L'admiration d'une mère qui voit grandir son fils est achevé devant nos yeux sous l'analyse de Sartre.
- Problématiques proposées :
- En quoi la structure de l'extrait propose – t – il les thèmes de l'enfance et de la famille ?
- En quoi les caractéristiques utopiques de cette famille dans cet extrait amènent – elles à une cruelle dramatisation ?
- En quoi l'atmosphère utopique installé dans cet extrait est – elle contredite par un cruel retour à la réalité ?
- En quoi cet extrait, par une rupture inattendue, permet – il une remise en question du fonctionnement complexe d'une famille ?
- Plans proposés :
- I/ Une structuration ordinaire
a) Le genre autobiographique
b) La ressemblance à un récit
c) L'utilisation des paroles rapportées au style direct
II/ Les différents thèmes abordés
a) La présence de l'enfance
b) Le rôle de la famille
- I/ La logique de l'absurde d'une famille
a) Un texte de rupture ( un malheur caché, une laideur ignorée )
b) Le rôle du grand – père ( rôle qu'il exerce auprès de la mère )
c) La cruauté de la vérité
II/ L'autobiographie d'un écrivain
a) Le lien mère – fils illustré par le complexe d’œdipe
b) Entre naïveté de l'enfance et vision mature
c) La dimension de jeu
- I/ L'utopie d'une famille
a) Le mensonge comme mode de fonctionnement
b) La dramatisation de l'extrait
c) Une progression annonçant une rupture
II/ Un passage de l'enfance à l'adolescence
a) Les cheveux comme entité à part entière
b) La place de la mère et l'arrachement de l'enfant
c) L'emboîtement des souvenirs
III/ L'ambiguïté de deux moi dans une écriture autobiographique
a) Le jugement ironique de Sartre
b) Le regard de l'enfant
c) La thématique de la rupture, le constat de la laideur
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