Lecture analytique - La Crêcherie - Zola
Par Andrea • 19 Août 2018 • 1 078 Mots (5 Pages) • 495 Vues
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- « de huit heures, de six heures, de trois heures »
Les ouvriers le double en travaillant moins, un travail paraissant de plus attrayant, intéressant,… c’est même devenu un jeu, un plaisir, une sécurité (ils sont comme comparés à des enfants)
- « coopération »
Unité, en commun et en rapport avec le travail
Notion de travail, il doit être plaisant : il est à l’origine du bonheur et d’une société organisé
Transition : Le changement de la société passe également par le renouvellement de l’éducation et du travail. Ainsi, ceci va donc entraîner le développement et la prospérité à la Crêcherie.
- La prospérité au sein de la Crêcherie
- Une croissance progressive puis rapide
- « les bénéfices de plus en plus considérables d’année en année »
Dès le début du texte, on voit apparaître la prospérité progressive de la Crêcherie
- « diversité même des tâches » qui s’opposent au travail à la chaîne, qui se développe lorsque Zola écrit ce texte, et qui dominent toutes l’industrie
- anaphore de « comment » dans tout le premier paragraphe, indiquant ainsi de manière évidente la prospérité de la Crêcherie
La prospérité est présente à tous les niveaux : éducations « les Écoles étaient la si prospères » et travail
- Nous pouvons observer l’implication de la nature dans cette prospérité telle que « soleil », « floraison »,…
« l’épanouissement s’élargissaient sans arrêt » : idée de progression, de prospérité totale
- idée de prospérité/croissance de plus en plus rapide avec : « constructions (…) poussaient de partout », « la Crêcherie doubla », « la progression s’accélérait avec une incroyable rapidité »
Progression rapide et sans fin « ce flot peu à peu débordant les constructions » : comparaison avec un ruisseau qui déborde
- Le succès universel de la Crêcherie
- Dès le début du texte, nous avons cette idée avec « convaincre tout le monde ». En effet, à la fin du texte, nous pouvons voir que la Crêcherie a un très grand succès.
- Tout au long du texte, la Crêcherie est désignée par des adjectifs mélioratifs tels que : « Cité rêvée », « Cité vers laquelle l’humanité est en marche depuis tant de siècles », « Cité du Travail réorganisé », « Cité future du bonheur »,…
- À la fin du texte, nous pouvons voir que la Crêcherie connaît un énorme succès car les ouvriers viennent de leur propre gré pour y travailler : « l’association gagnait de proche en proche les hommes et les terrains d’alentour, des ouvriers nouveaux se présentaient en foule »
- Ces ouvriers sont attirés par le « bonheur » qui règne dans cette cité, par les « bénéfices » qu’on peut faire, par cette « association du capital, du travail et de l’intelligence » (la trilogie fouriériste)
Pour conclure, ce changement dans la société se traduit par une opposition de l’Homme datant avec celui d’aujourd’hui, mais aussi par le renouvellement de l’éducation et du travail, ainsi que la prospérité croissante de la Crêcherie. Ce texte, écrit au XXème siècle, présente donc une utopie moderne qui nous est beaucoup plus proche que l’utopie de Montesquieu avec les Troglodytes.
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