Le roman réaliste
Par Stella0400 • 10 Septembre 2018 • 937 Mots (4 Pages) • 390 Vues
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pipe", s’il reflète le réel, le roman n’en reste pas moins fictif : on peut discerner sur ce tableau qu’une pipe est dessinée, mais il physiquement impossible de la prendre afin de fumer. C’est la même chose pour le roman : on peut l’imaginer, en voir tous les détails, mais on ne pourra jamais en croiser les personnages ou leur parler, ni retrouver l’endroit où le décor dans lequel ils vivent leurs aventures est planté. C’est le "piège" dans lequel est tombée Emma Bovary, qui ne vit plus mais rêve sa vie. Dans ces romans-la, les personnages sont toujours "exagérés" : dans"Les Misérables", de Victor Hugo, Jean Valjean et Fantine sont les archétypes des héros pleins de bonté et Cosette celui de la héroïne pleine d’innocence. On retrouve cette idealisation des héros dans "Le Rouge et le Noir"de Stendhal également : on peut qualifier Mme de Rénal comme l’archétype de la beauté, et Julien comme l’archétype du héros romantique : des cheveux courts bouclés et sombres, de grands yeux noirs et des traits fins, faible en apparence mais en apparance seulement, il est le héros parfait. C’est aussi l’une des raisons pourquoi l’on ne croisera jamais Julien dans la rue, étant donné que l’être parfait n’existe pas, ou plutôt si, il existe, mais dans les romans seulement. Mais ils peuvent ausi etre exagérés dans un autre sens : dans "Germinal", d’ Emile Zola, on peut voir dans la scène du repas que les personnages sont exagéremment voraces et dégoutants dans leurs gestes, ce qui n’enlève rien, et même accentue, au réalisme de la scène.
Il existe également ces romans, comme "Dracula", de Bram Stoker, dont l’histoire se déroule dans un décor tout-a-fait réel mais où l’histoire est fictive et inventée de toute part mais qui pourrait etre réelle : Dracula, un vampire, vit depuis des centaines d’années, et s’en prend à des innocents (pour se nourrir). Cependant, personne ne remarque rien car il est extremement discret et seules quelques personnes connaissent son existence, même à la fin du roman.
On en déduis donc que les romans nous plongent dans un monde imaginaire que l’écrivain a choisi.
Par ses décors et ses personnages idéaux, les romans nous plongent dans un monde d’illusions et de rêves, qui nous éloignent de la réalité, parfois sans même que l’on s’en rende compte. On peut donc affirmer que ce reproche est fondé étant donné que les romans nourisssent nos rêves et les font vivre. Mais le roman, comme tous les genres littéraires, ne peut etre réduit qu’à une seule fonction.
Partie II
Conclusion
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