Du Romantisme au Nouveau Roman

...

Calme et trouble : couple d’opposés

On fait recours aux champs sémantiques de la nature

Automne : considéré comme le mois des tempetes ; cela suggère l’état d’âme du personnage

« tantot …. Tantot » : ça démontre l’instabilité du personnage

L’idée de mélancolie liée à la saison de l’automne

L’ennui est le mot clé du romantisme, ça démontre le manque de passion.

La nature n’est jamais indifférente face à l’état d’âme de l’écrivain. Le romantisme commence à se reconnaitre. Usage des vocatifs pour suggérer …. ?

Souffrance psychologie : Les éléments naturels semblent avoir les énergies qui manquent au personnage.

- Vers le réalisme

Le romantisme traverse tout le XVIII siècle. Pourtant, des changements et des ruptures au niveau littéraire se vérifient. Si l’on pourrait encore parler de romantisme pour Balzac et Stendhal puisque le sentiment est l’un des éléments clé de lecture des romans, l’œuvre de Flaubert Madame Bovary (1847) marque définitivement la rupture avec le romantisme. Cependant, Balzac et Stendhal montrent les premiers signes de l’évolution de l’écriture, qui se fait davantage réaliste.

Caractéristique du roman

Le roman réaliste est une expérience qui n’appartient pas à l’expérience vécue par l’auteur et ses lecteurs. Les personnages de la fiction sont mis en contact avec des personnages réellement vécus et des événements réellement arrivés. Très souvent, il s’agit de personnages issus de peuple menus qui jouent le rôle de héros. Les personnages réellement vécus sont des personnages historiques dont on récupère tous les traits psychologiques et on les met en valeur. L’histoire n’est pas un simple décor : elle joue un rôle déterminant dans la vie des personnages de la fiction. Le but du roman est de faire réfléchir sur l’actualité en valorisant un moment historique déterminé. Greffer l’histoire fictive des personnages sur un moment historique précis signifie valoriser l’actualité, en permettant de donner un souffle nouveau à l’identité nationale !

- L’individu et la communauté

- Epoque historique et époque reconstruite

- Passé et présent

Comme on l’a vu précédemment, les premiers changement dans l’écriture sont remarquables notamment dans les œuvres de Stendhal et Balzac.

Henry Beyle

Henry Beyle, mieux connu par son pseudonyme Stendhal (nom d’un petit village d’Allemagne où il travaillait avant de découvrir son engouement pour l’Italie), à sa mort était presque inconnu. Il a été découvert vers la fin du XIX siècle et peu à peu, ses romans ont connu le succès. Il plait pour son style et ses idées très modernes.

Il a toujours été attiré par l’autobiographie mais il craignait de tomber dans le piège de la justification comme Rousseau ou dans celui de la complaisance comme Chateaubriand. Il a donc toujours cherché à s’observer et à se juger avec détachement, ironie et lucidité. La quete du « moi », connue comme égotisme, transparait dans ses héros qui lui ressemblent énormément. Le héros conjugue le désir de grandeur et l’épicurisme et il cherche le bonheur avec rage. Toutefois, il est victime de cruels dilemmes :

- Choisir l’armée ou l’église ?

- Choisir la femme mure et intelligente ou la femme innocente et pure ?

- Choisir entre le travail et le dilettentantisme ?

- Choisir entre les conservateurs et les libéraux ?

Pour Stendhal, le roman est un fidèle reflet de la réalité, et le romancier doit copier les personnages et les faits d’après nature. Cependant, il n’est pas nécessaire d’écrire un roman historique car les faits historiques ont trop d’ampleur pour etre transcrits selon la vérité. Stendhal préfère la relation précise des « petits faits vrais ». Le roman est une chronique de vie qui se déroule dans un espace réel et à un rythme réel. Le style net, propre, incisif reflet la recherche objective de la réalité. Ainsi, Stendhal ouvre la voie du réalisme même si ses thèmes (quete du bonheur, apologie de l’amour) sont plutôt romantiques. L’esprit de Stendhal conçoit l’Italie comme la patrie de l’amour et la France comme celle de l’intérêt et de l’argent. Anxieux de comprendre les soubresauts de l’âme en proie à ce sentiment, il rédige un traité théorique De l’amour (1822) où il fait la différence entre 4 types d’amour :

- Amour passion

- Amour gout

- Amour physique

- Amour de vanité.

De plus, il analyse le processus de « cristallisation », qui consiste à parer la personne aimée de toutes les qualités si bien qu’on l’embellit par l’imagination, de même que dans une mine de diamant, les cristaux se fixent les uns aux autres et créent un objet toujours plus beau.

Le rouge et le noir (1830)

Le titre met l’accent sur un dilemme social : pour réussir, faut-il choisir le rouge qui représente la carrière des armes ou le noir qui représente la carrière ecclésiastique, plus rentable sous la Restauration ? Julien, protagoniste, incarne les aspirations d’une jeunesse pauvre mais éduquée qui ne parvient pas à se faire une place digne dans la société et qui vit douloureusement l’inégalité des classes sociales. Le mérite : avoir su mêler critique sociale et intérêt psychologique, car le héros, parti pour conquérir la haute société, révèle sa sensibilité et rachètera son crime par la découverte de l’amour. Le héros de Stendhal possède l’énergie, qui est à la base de toute les actions. C’est une énergie qui s’engendre lors d’une difficulté. La force de volonté (énergie) est à la base de grandes actions des personnages.

Commentaire du texte

Julien Sorel, au début du roman, n’est pas à sa place. Il est en haut et il lit les aventures de Napoléon.