Le rôle de la littérature est-il de se livrer à une réflexion critique sur la société et son fonctionnement?

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les incestes étaient nombreux. En revanche quand Jean Anouilh a repris Antigone en 1946 l’inceste étant plus courant n’avait donc pas la même signification qu’en 440 avant J.-C.

Les auteurs blâment également des rapports qui n’auraient pas eu lieu d’être comme Madame Bovary de Flaubert. Celui-ci raconte l’histoire d’Emma Rouault fille d’un riche fermier qui par la suite se maria avec Charles Bovary, elle rêvait d’une « vie de livre d’amour à l’eau de rose », mais ce ne fut pas le cas. Elle eut alors deux amants. Gustave Flaubert met en avant dans ce livre les classes sociales aisées mais notamment ici les femmes qui trompent leurs maris. A la parution de ce livre Flaubert fut jugé pour atteinte aux mœurs, à la morale publique et religieuse et son livre fut censuré. Au XIXeme plus précisément en 1856, les croyants étaient nombreux, or avoir des relations comme Flaubert l’avait décrit dans son livre été outrageant. Il critique la société provinciale et bourgeoise de façon pessimiste, « il veut faire voir le vrai parmi le faux ».

A travers tous ces exemples nous pouvons conclurent qu’en effet la littérature par la plume de ses auteurs a permis de faire découvrir et de dénoncer des faits. Cela permet une auto critique de la société. Néanmoins son rôle de critique n’a pas qu’un aspect négatif, puisqu’en effet nous pouvons défendre des causes éthiques, politiques, sociales ou religieuses notamment une phrase de la nouvelle Héloïse : « le français est naturellement bon, ouvert, hospitalier, bienfaisant […] » de Jean-Jacques Rousseau.

Partie 2

Effectivement, la littérature ne sert pas uniquement à critiquer la société, elle peut dans un premier temps faire rêver. Des romans de sciences fictions sont souvent attribuer au jeunes pour leur « ouvrir un nouveau monde », comme Harry Potter de J. K. Rowling ou encore Le meilleur des mondes d’Aldous Huxley. Elle peut également servir à convaincre ou à faire passer une idée comme L’affaire Dreyfus d’Emile Zola. Par la suite certaine littérature scientifiques servent à expliquer un propos ou une idée, comme La théorie des cordes de José Carlos Somoza. De plus, la littérature peut également servir à apprendre comme Bécassine de Caumery. Des livres ou des contes pour enfants, leurs donneront une morales comme Le petit Chaperon rouge de Charles Perrault qui leur explique qu’il ne faut pas faire confiance à n’importe qui. Enfin la littérature sert tout simplement à se distraire, avec des bandes dessinées par exemple.

En définitive, certes, une grande partie de la littérature peut être considérée comme une critique de la société. Mais il faut nuancer cet aspect, puisque cela dépend de la personne qui lit l’œuvre et l’interprète. En revanche une partie de la littérature a pour vocation de faire rêver, d’instruire et plus encore. Pour s’assurer de la portée de l’œuvre, il faut la remettre dans son contexte, afin de comprendre ce que l’auteur a voulu réellement transmettre.