Le lecteur a-t-il besoin de s'identifier au personnage principal dans un roman?

...

Des Grieux , mais pendant tout le roman nous ne savons pas réellement si elle l’aime vraiment , ce qu’elle pense de lui puisqu’elle va le tromper à multiple reprise mais toujours revenir vers lui. On se doute que Manon , pour en arriver là , n’a pas eu la vie facile mais pourtant nous ne percevons pas réellement de faille dans son comportement , elle reste souvent impassible et lorsqu’elle pleure c’est souvent pour manipuler Des Grieux. Il est donc difficile de s’attacher à un personnage aussi compliquer.

b) Le lecteur peut avoir énormément de mal à s’identifier à une personnages , qui ont un comportement de monstre comme La Marquise de Merteuil dans les Liaisons dangereuse de Pierre Choderlos de Laclos. Elle est considé comme un protagoniste pervers et libertin , et sans moral , et rempli d’orgueil. Elle adore harcelé d’une certaine manière ses victimes. Elle n’a aucun remord à tromper,manipuler et déshonoré ses amants. Elle n’hésite pas à jouer avec les sentiments et elle adore cela.Elle est considéré comme maléfique.Elle n’a jamais été vraiment sincère avec quelqu’un. Elle croit être au dessus des autres en n’éprouvant aucun sentiment.C’est d’une certaine manière une anti-héros, elle ne peut pas être un exemple pour les gens, elle ne donne aucune envie de s’identifier à elle.

c) Mais on peut aussi avoir du mal à s’identifier à des protagonistes trop naïve comme Des Grieux , dans Manon Lescaut de l’Abbé Prévost. En effet le chevalier se laisse tellement manipulé par manon qu’il en devient énervant. C’est un jeune homme sûrement trop innocent , et beaucoup trop insouciant , il ne se rend pas compte que Manon va lui attirer pleins d’ennuie. Puis après il change complètement de personnalité on ne le reconnais plus , il fait des choses de façon impulsive. Il ne se rend pas compte que la seule personne réellement sincère avec lui et Tiberge , pourtant il ne le traite pas très bien , sauf quand il a besoin de se servir de lui. Il devient malhonnête et un peu manipulateur , car il est beaucoup trop influençable par rapport à Manon. Il en vient même à s’opposer à son propre père et à laisser toute sa vie pour elle.

III

On peut aimer un roman , sans forcément aimer le personnage principal. En effet on peut être intéresser par l’intrigue de l’histoire comme dans La Condition Humaine d’André Malraux. L’intrigue commence dès l’incipit Malraux nous plonge dans l’action, on veut savoir si Tchen va réussir à faire l’assassinat qu’il lui a été ordonné. On ne connait même pas l’identité de la victime , ni vraiment qui est Tchen , mais pourtant on a envie d’en savoir plus. Pendant une grande partie de l’histoire on se demande s’ils vont se faire arrêter ou pas , ce qu’il va se passer pour les personnages.Il y a beaucoup de suspense dans ce roman. D’ailleurs les actions sont plus importante que les personnages eux mêmes .

nous nous identifions

On peut aussi s’intéresser à l’aspect philosophique , du roman qui nous pousse à réfléchir comme dans La Peste d’Albert Camus. Camus se sert de la maladie de la peste pour vers un parallèle avec la seconde guerre mondial. En effet, les habitants d’Oran sont terrifié lors de l’arrivée de cette maladie comme lors de l’arrivée des nazis.Dans les deux cas les habitants n’avaient rien demandé, il y avait une forme d’injustice. De plus, il insiste sur le fait que beaucoup on fait tout pour résister , pour rester solidaire face à ses fléaux,malgré les morts , leur détresse , que même quand les choses ont l’air de s’arranger , il y a toujours une menace. C’est ce qu’on pu faire les résistants durant la seconde guerre mondiale contre le nazisme. Camus fait apparaître la peste comme étant le nazisme