Le barbier de séville cas

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• Le renouvellement du rôle du valet

On aborde ici l’étude des personnages. On peut s’appuyer sur différentes parties du livre de l’élève : « la comédie et la contestation sociale » (p. 146), « maîtres et valets » (p. 174), « la tradition de la commedia dell’arte » (p. 176), « figures masculines » (p. 185). La (discrète) critique du pouvoir, la critique (plus nette) des inégalités liées à la naissance, la non-reconnaissance du mérite sont les premiers points à aborder. La figure de Figaro (le valet qui devient héros de la comédie, le valet-picaro) doit être au centre, mais le comte (un grand personnage qui accepte de se déguiser mais n’est jamais humilié) ne doit pas être occulté. Si le théâtre a bien une dimension sociale, il n’acquiert jamais de réelle dimension politique dans cette pièce.

• Les femmes dans la comédie : de la misogynie au féminisme ?

Comme chez Molière, la comédie comporte un engagement social. Loin des rires qu’attiraient Les Précieuses ridicules, Le Barbier de Séville comme L’École des femmes aborde un sujet de société délicat : le rôle des femmes dans la société. Le statut de mineure réservé à la femme, son absence de liberté, le mariage qui lui est imposé sont autant de questions soulevées par Beaumarchais dès Le Barbier qui se démarque de la misogynie traditionnelle de la comédie. On étudie la seconde image en s’attachant au personnage de Rosine (p. 207). La partie sur « la tradition moliéresque » du livre de l’élève (p. 175) peut être réutilisée. On abordera aussi l’aspect argumentatif à partir des développements sur « les rapports entre hommes et femmes » (p. 196) et « le recours à l’implicite » (p. 199).