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La princesse de Clèves, Madame de La Fayette

Par   •  16 Octobre 2018  •  1 251 Mots (6 Pages)  •  824 Vues

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II – Une éducation hors du commun

A – Une éducation complète

Madame de Chartres est dépeinte comme une mère d’exception qui concentre toutes les qualités, à l’exception de la jeunesse et de la beauté

*Le texte insite sur les rapports mère_fille qui lie Mlle de Chartres et sa mère. En effet, cette dernière devenue veuve c'est pleinement adonné à l'éducation de sa fille, souhaitant faire d'elle un être accompli. C'est donc dans une démarche de rendre sa fille excéptionnel, de faire d'elle une femme érudite loin de l'ignorence des couvents. En effet Madame de Chartres est à contre-courant des pratiques de son époque, elle s’est retirée de la Cour pour se consacrer à l’éducation de sa fille (« plusieurs années sans revenir à la cour », « Pendant cette absence« .) Il faut savoir qu’au XVIIème siècle, les jeunes filles, lorsqu’elles recevaient une éducation, était éduquées au couvent ou par un précepteur : vous comprenez donc toute l’originalité de l’implication de Madame de Chartres qui transparaît dans le lexique de l’éducation : « donné ses soins », « travailla », « cultiver », « songea aussi à lui donner ».

*Aussi, léducation de Mlle de Chartres se fonde sur différents principes tels que la culture, le savoir vivre, les codes de la vie mondaine, la vertu et la morale à l'image de l'éducation religieuse de l'époque et l'amour. De cette manière, La Princesse de Clèves se révèle déjà à 16 ans comme une femme accomplie, ce qui annonce au lecteur qu'elle sera une héroine et figure d'un idéal romanesque.

B – L'amour au coeur de l'enseignement et critique implicite de l'auteur

Madame de la Fayette critique implicitement l’éducation traditionnelle des filles qui repose sur l’évitement de nombreux sujets, dont l’amour et la galanterie. Ce jugement critique de la romancière transparaît dans l’emploi du présent de vérité générale : « la plupart des mères s’imaginent », « les malheurs domestiques où plongent les engagements », « qui est d’aimer son mari ».

*Le texte présente le personnage comme un être à part grâce au rôle de la mère. En effet, outre son éducation complète, Madame de Chartres ne tien pas à respécté le schéma dydactique traditionnel de l'époque « Madame de Chartres avait une opinion opossée» ligne 13. Ainsi, elle apprnd à sa fille les dangers de l'amour et plus particulièrement de se méfié des sentiments et des hommes afin de la préparée au mieux à sa vie futur de femme.

*Toutefois, sa déscription de l'amour est péjorative « Elle lui conté peu de sincérité des hommes, leur tomperie et leur infidélité» ligne 16. Elle présente alors l'amour comme une tentation qui dévie la femme vertueuse de ses engagement auprès de son époux « Elle lui faisait voir [...] quelle tranquilité suivat la vie d'une honnète femme, et combien la vertu donnait d'éclat et d'élévation à une personne »

Cette éducation rigoriste et moraliste révèle les sympathies jansénistes de Madame de la Fayette et reprend des débats fréquents concernant l’amour dans les salons du XVIIème siècle : faut-il parler d’amour aux jeunes filles ? L’amour conjugal peut-il rendre heureux ? etc.

Conclusion de commentaire

Le portrait de Mlle de Chartres

A travers ce portrait, Madame de la Fayette laisse déjà deviner la suite du roman. Mademoiselle de Chartes, jeune femme d’exception, a été élevée dans le culte de la vertu et de la sincérité. Son entrée à la Cour d’Henry II, lieu dominé par les apparences, les intrigues amoureuses et les mensonges, constitue une mise à l’épreuve. Mais elle ne poura trahir l'enseignement de sa mère, malgré les doutes et la tentation et préfèrera honnoré son mariage plutôt que de cédé à la passion amoureuse avec Le Duc de Nemours.

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