La perte d'auréole

...

b) La morale

Dans ce poème en prose, 3 morales sont abordées :

- 1) La célébrité ne fait pas le bonheur. Il y a du plaisir à passer inaperçue

- 2) L'anonymat est un signe de liberté

- 3) Nous pouvons déployer à l'infini. Ce sont les médiocres qui veulent être célèbres, et pas les bonnes personnes.

1) & 2) Pour Baudelaire apprécie le faite de se balader incognito, faire des actions basses et se livrer a une crapule. La dignité l’ennui.

3) Le faite que se soit quelqu'un de médiocre qui prendra son auréole le fait bien rire.

Conclusion :

Dans ce poème, les registres fantastiques et ironiques sont présents. Le fantastique permet alors dans ce texte de tirer plusieurs vérités morales. C'est grâce aux différentes morales, que l'on peut dire qu'un génie ne s'intéresse pas forcément à la gloire. Comme nous le monter le dialogue, le personnage ayant perdu son auréole, ne se précipite pas pour la récupérer. Il préfère la laisser.

Ouverture :

Ce poème peut nous renvoyer à la fin du poème « les fenêtres », qui nous propose une réflexion éthique* (différente de la réflexion morale).

Notes :

*Ethique : Fait d'avoir un projet de vie qui donne une trajectoire sur le respect d'autrui et de soi même.

Symbolisme : Fin du XIXème siècle. Suggère l'existence d'un univers supérieur et invisible dont le monde réel n'est que le reflet. (opposé du réalisme)

Vocabulaire :

« quintessence » → vieilli, extrait le plus concentré d'une substance

« ambroisie » → plante

« macadam » → chaussée fait de pierres et de sable

« crapule » → allure ou comportement bas