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L'homme qui rit, Victor Hugo

Par   •  20 Septembre 2018  •  839 Mots (4 Pages)  •  482 Vues

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→ « quand on avait ri, on détournait la tête » L.56 → la simultanéité des deux actions écourté par l’absence de connecteur logique et par l’antéposition de la proposition subordonnée circonstancielle de temps place le lecteur et Victor Hugo dans l’anonymat stupide du prénom indéfini « on ». En aucun cas l’écrivain donne de leçon à son lecteur.

II-b)

→ « une face d’airain » L.24 → « bronze » → exige la connaissance d’un registre soutenu.

→ « Qu’on se figure une tête de méduse, gaie » L.20 → exige une connaissance de la mythologie et le lecteur attentif percevra le jeu de mot de Victor Hugo.

→ « à en croire les manichéens » L.41/42 → la référence à la secte de 5 siècles après J-C n’est pas expliquée et le subtile Victor Hugo amplifie la dimension spirituel en employant le verbe « croire ».

III-a)

→ « les femmes surtout avaient horreur » L.57 → le déplacement du modalisateur efface la présence de l’auteur. → construction elliptique → anacoluthe

→ « insupportable à voir et impossible à regarder » → pléonasme

→ « beau de corps » → litote pour dire qu’il a le visage horrible

III-b)

→ « Cette face s’appelait la comédie » → allégorie dénonciatrice

« ce sombre masque mort de la comédie antique »

« cette tête infernale de l’hilarité implacable »

ce sont des métaphores filées.

→ « toute existence ressemble à une lettre que modifie le post-scriptum » L.44/45 → métonymie → conduit le lecteur a reconnaître que seule la littérature permet la remise en question.

→ « on avait conservé le corps intact et seulement retouché la face » L.65/66 → enfin l’évocation du mythe de Pygmalion et Galatée affirme que le roman surpasse l’art dramatique et même toutes les autres formes d’art puisqu’il est vraiment le seul a comprendre ce qu’est réellement un être humain ».

CONCLUSION

Certes Victor Hugo n’aime pas rire mais il établit un véritable lien fraternel avec son lecteur qu’il croit capable de devenir meilleur. Le genre romanesque a donc atteint son paroxysme. Héritage que saura faire fructifier Émile Zola avec son œuvre les Rougon Maquart.

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