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L'histoire du théâtre élisabéthainn

Par   •  27 Juin 2018  •  1 077 Mots (5 Pages)  •  400 Vues

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Pour ce qui est de la mise en scène, il y avait des trappes pour les apparitions des comédiens : l'une s'ouvrait au milieu du plateau pour l'apparition de spectres ou de démons, l'autre dans le plafond du bâtiment (qui représente le ciel) pour la descente principalement des machines. De plus, il y avait un rideau dans l'arrière scène qui se tirait pour faire apparaître un nouvel espace de jeu (adultères). A l’étage, on retrouve un autre espace scénique comme le balcon, une loge pour les musiciens ainsi qu’une réserve pour les décors. Il n’y a pas de règle de cohérence entre l ‘espace et le temps, cela nous est signalé par un comédien, parfois ont peut même se retrouver sur une scène à double temps. De même que les sons, les cloches, les pétards y étaient reproduits. Les chansons, mélodies surnaturelles ou religieuses agrémentez l’action. Des codes scéniques étaient reconnus par le public, les costumes sont des symboles : un costume noir pour le vilain, une barbe blanche pour le vieillard, …

Le décor était rudimentaire et remplacé par des accessoires, le trône qui fait référence au palais du roi, les panneaux indicatifs, un lit se référant à une chambre, …cela facilité le changement de scène, l’unité de lieu n’existe pas. Les pièces ne sont pas codifiées, elles ont leurs propres caractéristiques. Le discours des comédiens doit faire appel à tous les registres (comiques, pathétiques) et à tous les styles (nobles, médiocres, bas), afin de vouloir plaire à l’ensemble de son public. Les personnages jouent un rôle essentiel à travers leurs discours, ils donnent un sens aux lieux évoqués, ensuite ils ont un langage rhétorique avec de multiples d’autres talents, une diction prétentieuse, des gestes exagérées et une voix très haute afin qu’ils puissent être entendus parfois par des spectateurs turbulents mais ils avaient d’autres dons comme mimer, chanter, lutter, escrimer, tout un art.

L’action n’est pas continue, elle peut procéder par bonds qui ne se soucie ni du temps, ni de l’espace, ou par effets cumulatifs. Les évènements peuvent bafouer les exigences de l’unité.

Les personnages ne sont pas soumis aux exigences du réalisme psychologique, leurs comportements ne sont pas toujours conformes à l’image de leur caractère pouvant passer de l’extrême cruauté à une infinie tendresse.

Le Black Friars est apparu en 1576 comme théâtre couvert où les représentations pouvaient être données le soir avec des lumières artificielles et des décors raffinés.

Enfin, pendant près de 20 ans (1592-1611), Shakespeare a dominé la scène élisabéthaine en supprimant les règles d’Aristote sur les unités mais en se pliant au goût du public et aux conventions du théâtre de son époque (travestis, mélange des genres, double intrigue, présence de bouffons). Son succès, il le doit à son talent de comédien ainsi qu’à son sens du théâtre et à ses dons de poète tant avec l’emploi du vers blanc, qu’à la présence de ses chansons. Actuellement, il nous laisse le reflet de sa diversité humaine par le passage de la fantaisie romanesque à la comédie réaliste, de la farce bouffonne à la plus sombre tragédie.

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