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L'anthologie naturelle

Par   •  21 Octobre 2018  •  1 580 Mots (7 Pages)  •  406 Vues

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Une mer qu’aucun bord n’arrête

S’étendait bleue à l’horizon ;

L’oranger, cet arbre de fête,

Neigeait par moments sur ma tête ;

Des odeurs montaient du gazon.

Tu croissais près d’une colonne

D’un temple écrasé par le temps ;

Tu lui faisais une couronne,

Tu parais son tronc monotone

Avec tes chapiteaux flottants ;

J’aime ce poème pour son côté nostalgique. De ce que j’ai compris du poème Lamartine écrit à propos d’une fleur qui lorsqu’il la voit ce rappelle des moments intimes avec la nature. Je trouve que c’est un poème assez traditionnel. Un poème dans lequel les souvenir et sentiment de l’auteur sont dévoilés.

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Illustration

[pic 3]

J’ai choisi un tableau de Claude Monet pour représenter ce poème car je trouve que cet homme au milieu de ce jardin tout seul représente bien l’esprit de ce poème. De plus ce tableau est très beau et je trouve qu’il fait rêver, à l’image de la poésie qu’il représente. Et le journal que tien l’homme me donne matière à imaginer.

Chant D’Automne

Chant D’Automne est un poème écrit par Charles Baudelaire (1821-1867) et extrait du recueil Les fleurs du mal.

I

Bientôt nous plongerons dans les froides ténèbres ;

Adieu, vive clarté de nos étés trop courts !

J'entends déjà tomber avec des chocs funèbres

Le bois retentissant sur le pavé des cours.

Tout l'hiver va rentrer dans mon être : colère,

Haine, frissons, horreur, labeur dur et forcé,

Et, comme le soleil dans son enfer polaire,

Mon cœur ne sera plus qu'un bloc rouge et glacé.

J'écoute en frémissant chaque bûche qui tombe ;

L'échafaud qu'on bâtit n'a pas d'écho plus sourd.

Mon esprit est pareil à la tour qui succombe

Sous les coups du bélier infatigable et lourd.

Il me semble, bercé par ce choc monotone,

Qu'on cloue en grande hâte un cercueil quelque part.

Pour qui ? - C'était hier l'été ; voici l'automne !

Ce bruit mystérieux sonne comme un départ.

II

J'aime de vos longs yeux la lumière verdâtre,

Douce beauté, mais tout aujourd'hui m'est amer,

Et rien, ni votre amour, ni le boudoir, ni l'âtre,

Ne me vaut le soleil rayonnant sur la mer.

Et pourtant aimez-moi, tendre coeur ! soyez mère,

Même pour un ingrat, même pour un méchant ;

Amante ou sœur, soyez la douceur éphémère

D'un glorieux automne ou d'un soleil couchant.

Courte tâche ! La tombe attend ; elle est avide !

Ah ! laissez-moi, mon front posé sur vos genoux,

Goûter, en regrettant l'été blanc et torride,

De l'arrière-saison le rayon jaune et doux !

J’ai choisi ce poème car il parlait des saisons et l’auteur montre que « tout n’est pas rose » dans la nature. Même si ce poème reste pour moi assez traditionnel. Ne serait-ce que dans le style.

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Illustration

[pic 4]

J’ai choisi ce tableau de Claude Monet car il est coloré tout en étant blanc avec la neige. Cette structure m’a fait penser aux de parties différentes du poème, c’est-à-dire l’hiver puis l’automne. A gauche du tableau : L’hiver. A droite du tableau : L’automne.

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Le Prince Rosier

Le Prince Rosier est un poème de Catherine Bernard (1662-1712), une romancière et dramaturge du XVII siècle.

A quelque temps de là, Florinde, lassée de la cour

et n'ayant rien qui l'y arrêtât,

obtint de sa mère la permission de se retirer

à une maison de campagne ;

c'était un lieu agréable et propre à amuser

une personne libre des soins de l'amour.

Un jour qu'elle s'y promenait dans un parterre,

elle aperçut un rosier plus vert et plus fleuri

que les autres qui, courbant ses petites branches

à son approche, semblait lui donner de

l'approbation à sa manière.

Une action si nouvelle dans un rosier

surprit la Princesse ;

ce prodige qui se faisait en sa faveur lui plut ;

c'était une espèce d'hommage dont elle fut touchée ;

elle fit plusieurs tours dans le parterre ;

le rosier se courba autant de fois qu'elle passa ;

elle

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