L'Oeuvre, Zola, commentaire du chapitre V
Par Raze • 4 Septembre 2017 • 919 Mots (4 Pages) • 2 670 Vues
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» ; « soit à cause du voisinage ou bien du milieu ». C’est le lieu et non pas le talent qui est à contester.
Il aborde ensuite les détails avec un œil plus positif : en fin de compte, Claude critique tout sauf ce qui choque réellement le public : la femme et la composition. Vocabulaire mélioratif : « supérieure à son talent », « resplendissement de vie », « belle », « il était content ». Parallèle entre les défauts (ça n’est pas son tableau) et la femme (trop belle pour lui). Ccl avec Sandoz : accepte les défauts et conclue avec le positif. « La femme est bien ! » fierté, affirmation, mise en valeur de la femme et début de l’obsession de Claude.
II. Le regard unanime du public et une vive critique à l’auteur.
1. Le point de vue du public.
Toujours en point de vue interne. Sens en alerte : « observait », « écoutait »… Description très réaliste, on a l’impression d’être au sein du troupeau. Accumulation : « se serraient », « se laissaient tomber », « se renversaient ». Aucun respect, manières grossières. Le peintre est agressé par ce comportement.
Une foule représentée comme une caricature : « se fendre les mâchoires » ; « se rapetisser les yeux » ; « se grossir les mâchoires »… Les sons qui proviennent de la foule sont très désagréables : « les petites flûtes aigues » ; « les grincements rouillés » ; allitérations en s et en r, sons discordants.
2. Le point de vue de l’auteur.
Un groupe disparate mais qui partage une chose : la bêtise « on ne comprenait pas »… Discours indirect libre, généralisation avec le « on ». Masse indifférenciée, satire de la bourgeoisie. Dernières phrases, jugement très dur. Témoigne des critiques virulentes que fait Zola à travers Claude, des critiques qui ont été faites à Zola.
Ccl : cet extrait permet à Zola de critiquer à travers Claude la bourgeoisie et son conformisme, conformisme que Zola juge ennemi de l’artiste novateur et moderne. Montre aussi l’incompréhension et le gouffre qui existe entre l’artiste et la masse.
Ouvertures possibles : Plein Air ressemble beaucoup au Déjeuner Sur l’Herbe de Manet, tableau qui lui aussi a reçu une vive critique.
On trouve ici l’idée d’artiste maudit et incompris, et on peut alors évoquer Baudelaire qui lui aussi, était considéré comme un « artiste maudit ».
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