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Commentaire chapitre XXIV écume des jours

Par   •  24 Septembre 2018  •  1 041 Mots (5 Pages)  •  683 Vues

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- Atmosphère sonique

Les différentes allitérations en « f » et en « l » : « …comme eux, et leurs cris aigles se reflétaient sur l’eau plombée des flaques. » (l.7-8). Puis en « r » et « s » : « Le cuivre, sous l’effet de la chaleur, fondait et coulait en ruisseaux rouges frangés … » (l.95-96). En enfin « r » : « croûte craquelée, dans la rumeur des machines et du cuivre en fusion » (l.112-113) donnent une image d’un monde inconfortable pour les héros et cela entraine un malaise profond.

- Les personnages sont inadaptés à ce nouveau monde

- Le travail

A partir de la ligne 64 « ce sont les mines de cuivres », nous entrons dans le monde du travail. Celui-ci est vu comme quelque chose de dangereux : « Quel travail terrible dit Chloé » (l.101) et « Des centaines d’hommes vêtus de combinaison hermétique » (l.90-91) montre que les humains doivent se protéger quand ils sont en contact avec la matière. Le message que l’auteur essaye de faire passer est que le travail n’est pas la santé.

- Chloé : prolepse (anticipation)

Dans ce passage nous pouvons voir la fragilité et la naïveté de Chloé : » Son cœur battait trop vite comme serré dans une coque trop dure. » (l.17-18), « … comme on prend un petit chat », (l.20-21) montre sa fragilité. Et pour finir « Regarde, Colin, qu’est-ce que c’est ?... » Montre son côté un peu enfant. On peut dire que cela est une anticipation de ce qui va lui arriver par la suite dans le roman.

- Colin

Dans cet extrait nous pouvons voir que Colin cherche à protéger Chloé et qu’il est conscient un monde hostile qui l’entoure : « Colin passa son bras autour des épaules de Chloé, et prit le cou gracieux entre ses doigts, sous les cheveux, comme on prend un petit chat » (l.18-19-20-21), « Colin l’embrassa » (l.57), « N’aie pas peur ma Chloé » (l.58), « Il va faire chaud » (l.67), ici Colin la prévient d’un possible danger.

Conclusion :

Pour conclure cet extrait est marqué par un décor hostile, oppressant ce qui donne l’image d’un monde nouveau pour les personnages qui n’arrivent pas à s’y adapter. Celui-ci est plein de contrainte dont le travail qui est l’un des principaux thèmes tout au long du roman.

De plus on a ici affaire à un texte qui est une rupture dans le roman. Le lecteur comprend qu’il n’est pas en train de lire un conte moderne d’un conte de fée. La fin du roman s’annonce comme inquiétante et difficile.

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