Jaque Prévert « L'accent grave »
Par Junecooper • 13 Mars 2018 • 1 573 Mots (7 Pages) • 652 Vues
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Élévation vers le sublime :
- Voc + noble + relevé
exemple :
- le « feu » du V17 devient « la chaude fournaise » V19 puis « lueur de
braise » V20.
- « la cheminée » du V17 devient « l'âtre » V21
- « mouillés » V16 est repris par « l'eau des fondrières »
- « vos habits » du V16 et repris par « ce haillon désolé » V22
Mise en place d'images qui transfigurent le quotidien banal.
→ comparaison: V21 « semblait un ciel noir étoilé » Dimension
→ métaphore: V26 « des constellation » Cosmique
L'utilisation de l'alexandrin accompagne le passage du quotidien banal à une image poétique qui transfigure le réel.
Q3- le personnage du vieil homme : En quoi les notations descriptives qui le
dépeignent justifient-elles le titre du poème?
Logement qui manifeste la pauvrette du personnage et son exclusion de la société.
- « dans une niche » → animalisation relégation hors de l'humanité.
- « au bas / De la montée » → localisation spatiale qui revêt une dimension symbolique => Bas de l'échelle sociale.
« de la montée » en rejet, ce qui peut miner le rejet de la société dont le vieillard fait l'objet.
Bilan :
2 usages correspondant aux 2 partis du poème:
1- l'alexandrin démantelé (= vers prosée) qui correspond a la scène banale qui
est racontée.
L'usage de l'alexandrin est adapté a la nature de la scène.
2- l'alexandrin régulier et harmonieux ( a partir du vers 18) qui correspond aux
déploiement de l'image poétique sublime (= ciel étoilé immense en quoi est
transfiguré le mentaux sous le regard du poète).
V- le vieil homme :
→ mode de vie : modicité, charité qu'il demande
- « tendant les mains pour l'homme » V9 geste concret de la mendicité
- « attendant (…) un liard de la terre » V7 et 8.
→ désignations qui lui sont données et qui l'identifie
« un pauvre homme »V1, « le vieux » V6, « le pauvre » V12, « le vieillard » V14
=> absence d'identité civile (pas de nom V12), la pauvreté devient sont identité
Il devient une sorte d'incarnation de la pauvreté :
V12 « le pauvre » → en rejet : mise en valeur de cette caractéristique qui fonde
son identité + mine son exclusion de la société.
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=> son vêtement : « tout manger des vers » V18 vêtement
« piquer de mille trous » V20 grossier
« ce haillon désolé » V22 et
« sa bure » V21 usé
Hyperboles qui accentuent la misère du personnage.
Denumant et misère du personnage accentués par les conditions climatique dans les quelles la scène se situe : → froid + humidité.
« dans le givre et le vent » V1 allitération en « V » qui mine la dureté des conditions climatique.
« grelottait de froid » V14 → sensation physiques « pluie », « habits mouillés »
personnage qui est une sorte d'incarnation de la lisère, on peut dire que c'est une sorte d'allégorie de la pauvreté.
Le mendiant semble entre en relation avec dieu et le ciel par sa foi. Il se dote d'une dimension spirituelle.
Exemple : La mendicité est associée a la prière :
- « un rayon de ciel triste, un liard de la terre »
dimension céleste dimension terrestre
- « tendant les mains pour l'homme et les joignant pour dieu »
dimension terrestre dimension céleste
Cela forme chiasme sur les mots (X)
On note un parallélisme de construction qui souligne l'association de ces 2 dimension
- « plein de prières »
hyperbole qui souligne la spiritualité du personnage.
- « bure »
vêtement des moines
VI- Le poète (le personnage qui dit « je »)
Q4- En quoi sa situation s'oppose-t-elle à celle du mendiant ? Quel sont son rôle et
sont attitude ?
- Sa situation :
→ bourgeois nanti
- VS ; il se distingue des paysans.
- Maison dans la quelle, il jouit d'une certaine aisance et d'un certain confort
- « porte » et « vitre » → interrieur
- il dispose de domestique « je lui fit donner … »
=> VS : conditions précaire
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