Peut-on traiter de sujets graves et sérieux sur le mode plaisant ou humoristique

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L’humour possède de nombreux avantages, il a revanche des limites, qui lorsqu’elles sont franchit, peuvent conduire à des conséquences graves. L'humour peut en effet blesser celui qui est l'objet de l'effet comique, en particulier lorsque cela le touche de près, l'affecte spécialement. Les caricatures jugées excessives par rapport un évènement d'actualité encore sensible pour de la population, ou du moins une partie. Un débordement a fortement troublé le milieu musulman : ce sont les caricatures du prophète des musulmans de la revue de presse Charlie-Hebdo, qui sont parues initialement en 2014. L’une d’elles avait pour but de dénoncer la charia utilisé par exemple en Arabie Saoudite avec la phrase prononcée par la personne « 100 coups de fouets si vous n’êtes pas morts de rire ».Elles ont été fortement contestées, puisque dans la religion musulmane, le prophète ne peut-être représenté. D’après ce constat, nous comprenons que traiter un thème avec un aspect plus plaisant, est tout de même compliqué. Il est difficile de rire de tout avec tout le monde puisque l’équilibre entre l’humour et le respect des mœurs de chacun reste très fragile. En effet chaque individu possède des valeurs propres, une culture et des idéologies différentes d’autres individus. C’est pourquoi en faisant rire une partie il est possible de choquer une autre. La liberté ne s’arrête-elle pas là ou elle porte atteinte à autrui ? L’humoriste Dieudonné à lui aussi été entrainé dans une polémique engendrée par l’un de ses sketchs où il était déguisé en rabbin. Il est reconnu pour critiquer les points « sensibles » La encore il à été fortement contesté par la communauté juive. , l'équipe de Charlie Hebdo, dans leur numéro paru mercredi 30 mars 2016, a choisi, pour évoquer les attentats belges, de caricaturer le chanteur Stromae (le belge le plus connu en Belgique) entouré par des membres humains déchiquetés, l'artiste se demande sur fond de drapeau belge «Papa où t'es?», tandis membres lui répondent en chœur: «Ici», «Là», «Et là aussi.». Cette caricature fait référence aux événements tragiques de Bruxelles le 22 mars dernier. Mais la caricature fait aussi allusion au père du chanteur tué lors du génocide des Tutsis au Rwanda en 1994. C’est une caricature qui à profondément choqué la famille de Stromae et de nombreuses personnes. Cela ne vient qu’approuver les propos de Pierre Desproges "On peut rire de tout mais pas avec n'importe qui".

Il est donc important de traiter les sujets sérieux sérieusement, afin d’établir une réalité mais pour utiliser le mode plaisant et humoristique sur de sujets sérieux et graves, il faut toujours bien étudier le sujet.

Pour conclure, l’humour, ou le mode plaisant en général, existe dans l’art afin de divertir, puisque l’Homme à besoin de rire pour avancer. L’humour ou le mode plaisant impliquent une conscience. La censure à été un obstacle à l’expression, un obstacle qui à été détourné par les modes plaisants, l’humour et la dérision, qui procurent une distance sécuritaire pour traiter de sujets graves et sérieux. L’humour ou le mode plaisant dédramatise, il permet d’alléger la charge que porte l’auteur, ou bien tout simplement le fardeau que porte l’Histoire. Cet humour nous aide donc dans nos vies, à mieux en accepter les réalités. Le sérieux permet cependant de représenter les points de vue de chacun. C’est une étape incontournable. L’humour possède en revanche des limites, comme toutes choses. L’humoriste doit définir des limites, il en est responsable. Il doit être convaincu que ce qu’il propose ne porte pas atteinte aux valeurs d’autrui. Il faut donc toujours bien étudier le sujet lorsque l'on souhaite plaisanter sur des thèmes sérieux ou bien graves .Pour finir, nous pouvons dire que l’humour est une bonne chose en sois puisqu’il procure joie et bonne humeur, et qu’il est un appui considérable pour passer certaines épreuves. Mais il doit en tout point respecter les valeurs éthiques humaines. Il serait également intéressant d’étudier le concept inverse, c'est-à-dire de poser une réflexion sur la possibilité de traiter des sujet anodins, banals sur un mode sérieux et grave.