La révolution verte en Inde.
Par Orhan • 27 Juin 2018 • 1 115 Mots (5 Pages) • 500 Vues
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2) Ses Limites
Seulement les produits chimiques appauvrissent les terres diminuant chaque année leur fertilité. Et ceux partout dans le monde, 30 % des sols agricoles de la planète connaisse une grande baisse de fertilité du à ces produits dévastateurs voir même la stérilité.
Les sols de plus en plus difficiles à cultiver, les agriculteurs indiens doivent acheter de plus en plus de produits dit « miracles » ( fertilisants ).
Ces produits coûtants chers, ils commencent à emprunter au banque des sommes de plus en plus importantes qu'ils n'arrivent pas à rembourser. Les paysans sont alors sur endettés et sous la pression des banquiers certains en viennent à ce suicider. Plus de 25 000 agriculteurs se sont donné la mort en Inde. La révolution verte devint alors un piège, un cercle vicieux dont les indiens n'arrivent plus à sortir.
AUTRES CONCEQUENCES :
- Gros impact sur la faune et la flaure du pays.
- Agriculture intensive des Multi-National : Pollution et épuisement des nappes phréatiques
- Manque d'eau
- Le 2 décembre 1984, une fuite de 35 tonnes de gaz à lieu dans l'usine de pesticide de l'Union Carbide de Bhopal : depuis 1984, le nombre de décès s'élève à plus de 20 000 personne dont 7 000 pendant la catastrophe.
3) Solutions
On ne peut tolérer que des individus en viennent à se suicider. C’est pourquoi, en 2004, le gouvernement indien a décidé d'accorder un délai d’un an sur les emprunts agricoles. Afin d’alléger la pression qu'exercée les banques sur les paysans. D’autres mesures ont été prises pour faire face au fléau des suicides. En 2005, la Banque mondiale a débloqué 7,8 milliards d’euros pour financer le développement rural dans les trois années suivantes. Également de nombreuses Institutions de micro-finance (IMF) sont venues en aide aux paysans afin de les soutenir financièrement. Les paysans ont pu retrouver une certaine sérénité financière et rembourser progressivement et de façon échelonnée leurs crédits.
Cependant l'état ne s'est pas mobilisé pour trouver des solutions à la pollution massive des terres. Certains paysans décident donc de mettre en place une nouvelle forme d'agriculture, une agriculture plus proche de la nature : Le BIO. Revenant à une polyculture, ils cultivent plus de 25 espèces végétales différentes dans le même champs sans produits chimiques. Chaque espèce de plantes sert de fertilisants les unes pour les autres créant ainsi un équilibre.
Mais cette agriculture dérange les multinationales. Les entreprises de pesticides qui voit leur chiffre baissé menacent ces paysans leurs livrant des procès. Ils les accusent de mettre en danger la sécurité alimentaire de l'Inde.
CONCLUSION :
La révolution verte a permis à l'Inde de lutter contre la famine apportant une sécurité alimentaire pendant un moment. Cependant ce fut de courte durée, elle a eu de nombreux effets néfastes sur les populations et les terres. La révolution verte a eu un effet boomrang. Des solutions ont donc étaient envisagées pour éviter des suicides par exemple. Seulement l’État et le peuple n'abordaient pas les mêmes opinions. L’État souhaite continuer à développer l'agriculture industrielle en intégrant des OGM alors que le peuple souhaite revenir à une agriculture plus proche de la nature : l'agriculture biologique. Un nouveau problème se pose face aux Indiens : continuer à massacrer les terres de produits chimiques et d'OGM ou à revenir à une agriculture plus saine qui pourrait compromettre la sécurité alimentaire du pays.
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