Ionesco, le Roi se meurt
Par Andrea • 13 Octobre 2018 • 1 062 Mots (5 Pages) • 596 Vues
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C’est le garde qui mentionne pour la première fois la présence d’une faille « Cette nuit, j’ai entendu un petit craquement. Il y a une fissure dans le mur ».Cette fissure est peut-être est dû à l’entretien inexistant du château. Sauf que le dernier mot du texte est « irréparable », c’est un constat tragique, mais d’autant plus étrange qu’on parle d’une fissure. De plus le garde dit « elle est apparu de nouveau ». Finalement, cette fissure est une métaphore avec Béranger. Elle met en parallèle le dérèglement, la misère du royaume avec l’état de santé du Roi. Il annonce une dégradation mentale et physique qui aboutira à sa mort. De plus, la phrase de Marguerite « Déjà ? Ça va si vite. Je ne m’y attendais pas pour tout de suite. » Cette fissure était bien prévue.
Le Roi a deux femmes, elles ont un rôle très important, car elles sont associées à deux aspects. Marguerite est considérée comme la mort, elle le reflète par ses vêtements « manteau de pourpre pas très frais » et son attitude avec son « air sévère ». Ces phrases sont assez dures « Ce n’est pas la peine. Elle est irréversible » Finalement, elle symbolise la raison et le caractère éphémère de la vie. La personnalité de ce personnage laisse penser que c’est une femme plus âgée que Marie.
La seconde épouse du roi paraît plus frivole ayant pour désir de profiter de la vie « marie semble plus attrayante et plus coquette » « elle a, en plus des bijoux ».Marie peut être associé à la vie.
Pour conclure
près cette scène d’exposition, le lecteur/spectateur est pressé de voir et d’entendre le roi Bérenger dont les personnages ont longuement parlé afin de savoir quelle attitude il va adopter face à l’imminence de sa mort.
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