Incendies, W.Mouawad, 38- Lettre aux jumeaux

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du mot « Doucement ».

2) L’adresse à Jeanne

Nawal considère Jeanne comme son égal, l’associant à une lignée de femmes « des femmes de notre famille »l.31, « tout comme ma mère fut en colère contre sa mère »l.35.Elles sont unis par un lien très fort. Elle fait un beau compliment à sa fille en lui disant qu’elle aurait voulu l’appeler Sawda, À partir de là, et lui confie sa douleur, elle devine la colère de la fille et on a l’impression qu’il y a une malédiction l. 31 à 33. D’après son expérience, elle donne des conseils à sa fille.

3) Une lettre d’amour aux jumeaux

Cette lettre contraste beaucoup avec le temps sec du testament. Elle prend soin de sa adresser à chacun deux, elle essaye de comprendre leurs sentiments comme si elle compatissait.. On observe une grande tirade l.38 adressée aux deux jumeaux. Nawal explique sa démarche l.59-60, elle l’écrit comme une leçon de vie, avec le présent de vérité générale. Cela souligne la dimension initiatique de cette quête. Elle utilise l’image « casser le fil » l.37, c’est une autre leçon, elle veut rompre la malédiction. Elle reconnaît l’origine horrible des jumeaux, mais c’est en choisissant ce point d’origine qu’on décide de sa vie. Elle termine sur la promesse faite à sa grand-mère l.52-56 : c’est ici qu’elle fixe l’origine des jumeaux.

Conclusion :

Cette scène sert à compléter le sens de la pièce est à réintégrer les enfants dans la lignée familiale. La pluie qui tombe à la fin « pluie torrentielle » est là pour éteindre les « incendies » qui ont embrasé les villes et les vies. Par ailleurs, l’importance des mots et du langage, comme le montre le recours poétique, cette confiance dans les mots montre que le langage est le seul instrument avec lequel l’être humain peut se connaître lui-même et prendre en main son destin.