Histoire et souvenir

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est impossible pour un esprit marqué au fer rouge par ces actes de ce débarrasser des souvenirs qui l’hante. Elie Wiesel nous montre bien dans son serment l’impact de la Shoa avec une répétition : « Jamais je n’oublierai… ». Nous pouvons voir avec cette négation qu’il est impossible d’oublier de telles choses.

Nous avons pu voir que l’oubli ou le refoulement n’étaient pas la solution. En effet les mémoires qui ont connu cela on été tellement marquées par l’horreur de l’Holocauste que l’oubli est impossible.

Pour Armand Abécassis il ne faut pas oublier, il faut pardonner. En effet, à son sens le pardon permet de se souvenir du crime de guerre qui a été commit ainsi que des personnes qui ont subi ces atrocités. Pour ce qui ont vécu cela, certain moyens existent pour exorciser l’expérience vécu, par exemple l’écrit. C’est ce qu’a fait Jorge Semprún après quarante ans de ressassement. Ecrire ce morceau d’histoire vécu lui a permis de se libérer du poids que représente son expérience concentrationnaire. L’auteur nous montre bien que l’écriture lui a été bénéfique, rien que par le titre de son œuvre L’Ecriture ou la vie. Nous pouvons observer que la mémoire transmise par les écrits fait partie de l’histoire et de la culture.

La mémoire est importante pour l’histoire. Le Mémorial de l’Holocauste, que nous pouvons voir sur le document iconographique, nous permet de ne pas oublier cet événement tragique et les écrits des auteurs fonds de mêmes. L’histoire sert à accumuler une expérience, une culture, qui remonte aux origines de l’humanité et tout cela grâce aux mémoires transmises. En effet, par l’histoire, chaque génération transmet la mémoire des générations passées, et la jeune génération bénéficie des découvertes et des leçons du passé. Grâce à l’histoire, l’humanité peut progresser et s’améliorer en évitant de refaire des erreurs, tel celle que fut l’Holocauste. Nous pouvons voir dans L’Ecriture ou la vie que, durant son expérience concentrationnaire, l’auteur et ses amis se sont rattachés à la culture, ici littéraire, pour garder une lueur de vie du moins une lueur d’existence.

Après ce développement nous pouvons dire que le culte de la mémoire historique est important et qu’il ne faut pas le refouler car elle est une composante à part entière d’une culture commune : elle est une mémoire collective. Il semble légitime de commémorer les événements qui ont marqué notre histoire et donc influencé notre mémoire. En outre, en gardant trace du passé nous pouvons apprendre et éviter de refaire certaines erreurs. Mais comme la remarqué le philosophe Hegel, s’il suffisait de connaître ces dernières pour ne plus les commettre, la paix régnerait sur Terre depuis bien longtemps.