Français Léopold Sédar Senghor, Hosties noires
Par Orhan • 12 Mars 2018 • 1 829 Mots (8 Pages) • 1 195 Vues
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II) Le poète fraternel
a) les indices de l'énonciation « je » et « vous » : le lien puissant du poète avec ses frères d'armes
En effet, le poème s’ouvre et se ferme sur la reprise du même verset; seul un participe passé a été ajouté : « couchés ». le poème correspond à une volonté de rétablir la vérité historique et de modifier la mémoire collective de la France et de son passé colonial. L'auteur montre a quel point il est engagés dans l’armée et se présente comme leur « frère d’armes ». Il est aussi leur « frère de sang », né au Sénégal, L’expression « mes frères noirs » souligne l’égalité et la fraternité. L’analyse de l’énonciation met en évidence l’omniprésence du « je » poétique . Le poète s’adresse d’abord aux tirailleurs en utilisant l’apostrophe « Vous ». Ce procédé définit clairement le destinataire premier du poème. A la quatrième strophe, l’impératif « ne dites pas » s’adresse à tout lecteur et permet au poète de préciser ses liens avec la France dont il connaît bien la culture. Les négations nombreuses dans la deuxième strophe soulignent le refus du mensonge et de l’oubli. Ainsi le poète s’adresse aux tirailleurs sénégalais morts au combat mais il parle aussi au nom des tirailleurs Le message est ainsi destiné aux Français. Et c’est à travers l’utilisation d’un « je » lyrique que Senghor entend rendre justice à son peuple.
b) un homme funèbre poignant: la responsabilité du poète survivant
De cette culture duelle, Senghor fait naitre une parole engagée. Les mots et le chant sont un moyen d’action pour combattre les paroles occidentales et pour défendre son peuple. Le poète demande le pardon à la civilisation sérère et utilise la métaphore de « l’étoile du Sud » par opposition à l’étoile du Nord. Il choisit de devenir le porte-parole de ses « frères de sang » car il refuse la parole des « ministres » et des « généraux ». En effet, les propos de ces derniers sont jugés de façon extrêmement négative comme l’indiquent l’antithèse « louanges de mépris » et les négations « vous n’êtes pas des pauvres aux poches vides sans honneur ». Senghor combat les mensonges de l’Etat français. Le verset « je déchirerai les rires banania sur tous les murs de France » dénonce l’imagerie péjorative qui hante les publicités françaises de l’époque. L’homme noir est présenté comme un individu simple et enfantin, toujours souriant, qui maîtrise mal le français. Cette vision péjorative trahit le mépris à l’égard des Noirs. Rappelons que le personnage représenté sur les publicités Banania porte le chapeau traditionnel du Tirailleur Sénégalais. Enfin, l’avant dernière strophe réaffirme la négation à travers des parallélismes de construction fondés sur le « non » d’une part et l’opposition « mais » d’autre part. La comparaison qui rapproche le comparant « grain de millet » au comparé « notre noblesse nouvelle » à l’aide de l’outil comme insiste sur le besoin des hommes de la Négritude de développer leur propre culture, au sens figuré, et non pas de se contenter de se nourrir de celle des occidentaux. L’idée force de ce poème réside donc dans l’exigence de la reconnaissance des valeurs sociales, intellectuelles, artistiques, morales et politiques d’une culture que la France a colonisé. La métaphore de « la bouche » et de « la trompette » qui vient clore la strophe précise le rôle que s’est assigné le poète : être le porte parole de la Négritude
III) Le poète déchiré
a) une image contrastée de la France : des sentiments contradictoires, entre amour et colère
b) L'opposition du passé et du futur : l'annonce d'un renouveau
(recherche a faire sur concept de négritude
Leopole Sédar Senghor, Sénégal, Constant, Léon Gontrant damas, Césaire)
→introduction
→ l'auteur est né au senegal, il est impregné de culture europpenne, cest donc un brillant defenseur de la langue francaise (prof agregé de grammaire et poete) homme engagé puisque c'est l'un des fondateurs du concept de negritude et fu egalement president du senegal de 1960 a 1980. hosties noires edité en 1948 est le 2e recueil de sanghor qui evoque l'epreuve de la guerre et le mepris pour les soldats africains ayant combattus pour la france. C'est un poeme liminaire ecrit a paris en avril 1940 , le dedicataire est damas poete guyanais. Cest donc une ref direct a la 2nde Guerre mondiale et au courant de la negritude. Enfin, quelles images et quels roles peut on degager de ce texte liminaire ? Dans un premier temps on verra le poete porte parole puis le poete fraternel et enfin le poete dechiré.
→ conclusion (bilan)(ouv)
→ les poetes francais ont oublié de celebrer les soldats africains leur preferant des heros un peu moins noirs ou affichant un desespoir de circonstence, c'est donc un champs funeraire en hommage au courage et a l'honneur des tirailleurs senegalais, a la fois chant de revolte et d'espoir.
Le concept de negritude est toujours vivace même s'il a pris de nvelles formes comme chez Gonfiant qui revendique la créolité et pratique une langue métisse (reflet de l'histoire complexe des peuples venus d'afrique).
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