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Fiche de lecture des poèmes du Spleen du Paris de Baudelaire

Par   •  3 Novembre 2018  •  2 672 Mots (11 Pages)  •  911 Vues

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Les Tentations : Plusieurs Satans essaient de tenter le poète endormi par des propositions alléchantes. Il les refuse tour à tour mais, quand il se réveille, regrette cette attitude, les invoquant à nouveau pour cette fois accepter la gloire et la puissance.

Le Crépuscule du soir : Le poète décrit la tombée de la nuit, présentée comme un moment de folie pendant lequel l'âme est troublée et peut pousser l'homme à avoir des comportements inexplicables.

La Solitude : Ce poème est une réflexion philosophique sur le malheur – ou non – de se retrouver seul. Baudelaire présente ici plusieurs théories – de La Bruyère et de Pascal – pour étayer sa position sur le bonheur qui peut consister à vouloir rester seul chez soi plutôt qu’à aller se perdre dans la foule et se livrer à une « prostitution [...] fraternitaire ».

Les Projets : Le poète rêve de projets, face à un parc, une gravure puis une auberge. Il parcourt mentalement des potentialités de vies différentes pour finalement rentrer chez soi, se disant que les rêves sont mieux que la vie, et qu'il a parcouru en pensée trois lieux différents sans avoir eu à choisir.

La Belle Dorothée : Le poème s’articule autour d’une femme qui marche dans les îles. Sa beauté est louée, elle apparaît comme l'idéal féminin recherché par le poète. Pourtant, à mesure que le poème avance, le lecteur découvre sous l'idéal les traits d'une femme qui se prostitue aux marins pour sauver sa sœur de la même condition qu'elle. Baudelaire plonge ici l'idéal poétique dans la prose cruelle du monde.

Les Yeux des pauvres : Le poète et sa maîtresse se promènent dans les rues quand ils voient une famille pauvre fixer un café nouveau. Le premier contemple tous les sentiments différents perceptibles dans leurs yeux, et vit un instant leur destin. La réaction de sa maîtresse, qui les trouve insupportables et déplacés, dérange le poète qui s'attriste de voir tant de différences s'installer entre eux.

Une mort héroïque : Le bouffon d'un roi, Francioulle, est pris dans une conjuration contre son maître ; on lui permet de jouer, une dernière fois, devant les autres conjurés, avant leur exécution. Son spectacle funeste, magnifique, est brusquement dérangé par le sifflement d'un petit garçon malfaisant. Francioulle, en pleine extase, ne supporte pas ce retour à la réalité et meurt sur scène.

La Fausse Monnaie : L'ami du poète donne généreusement une pièce de monnaie à un mendiant ; il avouera ensuite qu’il s’agissait d’une pièce fausse. Cet acte plonge le poète dans une profonde rêverie, puis il découvre que son ami a vraiment fait ce geste pour se donner bonne conscience, croyant du moins provoquer d'abord une bonne surprise chez le mendiant, tout en conservant son argent, et non seulement pour tromper ; sa candeur l’horrifie, car il aurait préféré que son ami au moins se sache méchant.

Le Joueur généreux : Le poète rencontre dans la foule un homme mystérieux, qui le conduit dans une taverne où ils mangent et boivent avec joie. Leur discussion s'arrête sur la destinée du monde, sa destruction future, sur Dieu... On comprend alors que cet homme est le Diable. Le jour venant, ce dernier dit au poète que, puisqu'il lui a vendu son âme, il l'aidera en toute occasion à réaliser ses désirs.

La Corde : Un peintre emploie un apprenti, que ses parents lui ont vendu à cause de leur misère. L'enfant, malheureux, finit par se pendre et le peintre va apprendre, éploré, la nouvelle à ses parents. Ces derniers n'ont pas la réaction attendue, et réclament la corde utilisée pour le suicide, sachant que ces objets sont réputés pour porter bonheur et peuvent être vendus un bon prix.

Les Vocations : Quatre enfants discutent de leurs projets de vie, chacun ayant une vocation particulière. Le premier, fasciné par le théâtre, se destine à être acteur. Le second veut absolument apercevoir Dieu dans le ciel. Le troisième veut déjà découvrir le corps des femmes et les voluptés qui y sont associées. Enfin, le quatrième relate une vie pauvre et peu joyeuse, et veut vivre avec trois saltimbanques qu'il a rencontrés et qui ne vivent nulle part. Les trois autres se désintéressent de son histoire, et le poète conclut sur la figure de ce dernier enfant, qui se destine à jamais à être un incompris.

Le Thyrse : Le poète rêve d'un objet, le thyrse, qui donne un pouvoir merveilleux aux prêtres et prêtresses qui s'en servent, mais qui en réalité n'est qu'un vulgaire bâton. Ce court texte est un hommage au compositeur Liszt, dont la ferme volonté peut-être comparée au bâton, et la fantaisie aux fleurs qui l’ornent.

Enivrez-vous : Conseil d'existence, ce poème loue l'ivresse, qu'elle soit causée par le vin, par la poésie ou par la vertu. Tout dans le monde pousse l'homme à s'enivrer pour ne plus sentir le poids du temps qui pèse sur ses épaules de simple mortel.

Déjà ! : Le poète est membre d'un équipage de bateau qui fait un voyage au long cours. Alors que les autres rêvent de l'arrivée, de leurs familles qui les attendent, le poète, lui, déplore le moment où ils débarquent, quittant à regret cette mer tant aimée.

Les Fenêtres : Le poète observe le monde derrière sa fenêtre, seul élément qui lui permet de mettre la réalité à distance, et de pouvoir la vivre pleinement. Il investit ainsi les existences des êtres qu'il observe, vivant leur vie pendant quelques minutes.

Le Désir de peindre : Un désir de peindre une femme idéale étreint le poète, et il parcourt en pensée les traits de sa physionomie, paradoxale et inquiétante.

Les Bienfaits de la lune : Ce poème traite du mythe des enfants de la lune. Celle-ci voit un enfant qui lui plaît, et décide de se pencher sur son berceau. Elle lui donne ainsi le « baiser de la lune » qui transforme cet être en une créature lunaire, mélancolique, propre à être aimée des amants et des courtisans de la lune.

Laquelle est vraie ? : La maîtresse du poète, trop belle pour vivre longtemps, meurt soudainement. Ce dernier, en l'enterrant, voit une petite créature portant les mêmes traits que la défunte et qui piétine la tombe en criant que c'est elle la vraie Bénédicta. Voulant chasser cette importune, le poète donne un coup de pied sur la tombe, et restera toujours attaché, un pied dans la « fosse de l'idéal ».

Un cheval de race : Ce poème décrit

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