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Fiche analytique- le dernier jour d'un condamné

Par   •  15 Octobre 2017  •  1 156 Mots (5 Pages)  •  889 Vues

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- La prison des mots et de l’idée : la condition terrible d’un condamné :

- Des choix stylistiques qui miment cette obsession

- Un chapitre à structure cyclique : → « condamné à mort revient » 3 fois : au début, au milieu et à la fin : un refrain obsédant. Impossibilité d’y échapper

- Multiplications des rythmes ternaires et des répétitions : « toujours seul avec elle, toujours glacé de sa présence, toujours courbé sous son poids » ; « une horrible, une sanglante, une implacable idée ». renforce l’idée d’obsession.

- Idée de la mort à travers des longues phrases, juxtaposées qui multiplient les énumérations : Enumération des verbes d’action « elle se glisse, se mêle, se colle à moi » mime le caractère sournois et insidieux de cette pensée qui est omniprésente. Multiplications des compléments circonstanciels de lieux.

- Répétition des termes « pensées » et « idées » : « une implacable idée », « une pensée »

- Un personnage impuissant face à l’obsession : une prison mentale

- Idée de la mort → une idée fixe bien rendu dans la métaphore suivante :

« Mon corps est aux fers dans un cachot, mon esprit est en prison dans une idée » → parallélisme de construction qui souligne l’antithèse. → Le caractère obsédant et sans issues de la mort qui installe le cachot à l’intérieur même du cerveau du condamné.

- Impuissance du narrateur souligne par sa solitude qui le laisse face à face avec cette pensée qui le domine et le hante. Personnification en femme jalouse. Elle devient le sujet des actions laissant au narrateur la position d’objet.

- Elle le poursuit dans ses rêves et dans la réalité.

- Une évocation fantastique

La personnification de cette « pensée »devient presque fantastique. De plus plusieurs sens sont convoqués pour rappeler la dominance de la mort. La mort prend alors la forme d’un monstre, d’un « spectre » pesant « plomb », froid « glacé par sa présence ».

La dernière métamorphose du spectre le voit triompher « sous la forme d’un couteau » (guillotine ?) Annonce le terrible du couperet de la guillotine.

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