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Don quichote cervantés

Par   •  13 Avril 2018  •  1 167 Mots (5 Pages)  •  476 Vues

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- Quixada devient « D.Q de la manche », c’est un nom noble de chevalier

- un vieux cheval devient « Rossinante »(très suggestif)

- une jolie paysanne du coin devient : Dulcinée du Tobosco »

- un paysan illettré, mais plein de bon sens, devient : Sancho di Panzo

- les moulins à vent devienne des géants démesurés…

Dimension héroÏcomique de ces appellation : nom nobles pour une scène burlesque !

- Avec la double vision du monde : sancho différent de DQ

Cette vision du monde chevaleresque imaginaire est mis en évidence par la confrontation avec le regard lucide, réaliste, « terre à terre » de S.P

S.P est l’opposé en tous points de D.Q

- folie de l’un / raison de l’autre

- Lectures romanesques/ réalité

- Langage parole/ action

S.P intervient régulièrement dans le texte en effet pour corriger les vision (les ridiculiser) de son maitre:

- Quand S.P parle de « géants », lui émet un doute : « quels géants ? » (l.5) souligne la fausseté

- SP discours explicatif (fonctionnement du moulin). « ce qui vous semble des bras… »(7,8)(implicitement lui dit qu’il est fou); on trouve le discours explicatif avec des termes technique, et précis « chargés d’actionner les meules » .

- Mise en évidence de la réalité perçue « ce n’est autre que »….(7,8), ou « Il faut en avoir d’autres dans la tête pour ne le voir tout de suite »(22). Je vous dis depuis une heure que ce sont des moulins à vent », renforce l’idée que la position de DQ est burlesque et ridicule.

- Le récit du narrateur

Le narrateur participe directement, par son écriture, à la parodie:par son ironie

- Antiphrase dès le titre avec« valeureux », « succès », « épouvantable », « inouie » décalage entre le titre et contenu de l’épisode.« Du succès qu’eut le valeureux chevalier ». « Grand trot de son âne » -> élément cocasse, ironique

- La « fortune » qui « vient au devant de nos souhaits » (l.2), devient tout à coup malheureuse: « on se voit le plus dépendant des caprices de la fortune ». (l.25)

- La rapidité avec laquelle le « malheureux » chevalier parti au combat se fait « ejecter » par la première aile ! pas le temps de combatte :dans la même phrase, il s’est recommandé à sa dulcinée et cohue dans son épreuve !

- Dans les détails aussi, amusement du narrateur : « se pressait d’accourir au trot de son âne » l.20 (élément cocasse, ironique). « Paix, Paix »/ c’est dans le métier de la guerre que l’in se voit …(l.24)

CONCLUSION :

En conclusion, Cervantès nous présente toutes les caractéristiques d’un roman de chevalerie, tout en ridiculisant son héros. L’héroïsme est totalement démythifié par Cervantès, car il n’incarne plus du tout la vision du XVIIé. L’héroïsme est remis en cause par le roman :premier roman moderne, à partir duquel le héros va devenir petit à petit un personnage simple, plus réaliste , et incarnat les visions du monde de son époque.

ci donne lieu à un récit ironique.

Sancho Panza n’aurait il pas les code d’un héros ?

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