Dom Juan - Molière.
Par Matt • 4 Juillet 2018 • 2 351 Mots (10 Pages) • 501 Vues
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Mathurine: Mathurine est aussi une paysanne séduite par Dom Juan a qui il fit les même promesses faites à Charlotte. C’est une victime de Dom Juan.
Le Pauvre: C’est un pauvre homme que Dom Juan rencontre sur sa route avec Sganarelle. Ce pauvre homme demande de l’argent à Dom Juan. Celui la lui répond qu’il devra jurer pour en avoir. L’homme refuse. Dom Juan finit par lui donner l’argent par « amour de l’humanité ».
Don Carlos: Don Carlos est le frère de Done Elvire. Il part à la recherche de Dom Juan afin de venger sa soeur humiliée. Alors qu’il était attaqué par des voleurs, Dom Juan lui porte secours. Tout deux ignore qui est l’autre. Lorsqu’il découvrira qu’il est face a Dom Juan par l’intermédiaire de son frère, il sera indulgent et le laissera partir.
Don Alonse: Don Alonse est le frère de Done Elvire. Il fait partie des hommes armés envoyés à la recherche de Dom Juan. Il souhaite venger sa soeur qui fut déshonorée. Dés lorsqu’il sera face à Dom Juan, il le reconnaitra et souhaitera le tuer, mais son frère le laissera partir.
M.Dimanche: C’est le créancier de Dom Juan. Il vient réclamer l’argent qu’il avait prêté à Dom Juan. Il se fera berner par celui-ci.
La Statut du Commandeur: C’est un personnage surnaturel tout comme le Spectre. C’est la statut du tombeau d’un noble tué par Dom Juan lors d’un duel. Alors que Dom Juan la demandera à diner, celle-ci acceptera. Mais cette Statute représente autre chose que le défunt noble, c’est un envoyé du ciel. En effet c’est une voix de vengeance et c’est l’instrument du châtiment de Dom Juan. Il l’emmènera dans les enfers.
Le Spectre: C’est une apparition fantôme et éphémère. C’est aussi un envoyé du ciel. Il vient proposer à Dom Juan de se repentir. C’est aussi une allégorie du temps.
Lieu:
La pièce de Dom Juan se déroule dans différents lieux. Dans l’acte 1, les scènes se déroule dans un palais situé dans une ville. Certainement un endroit publique. Puis dans l’acte II, l’action se déroule à la campagne, près de la mer. Dans l’acte III, tout ce passe dans une fôret. Puis dans l’acte IV, les scènes sont dans une demeure de Dom Juan. Pour finir, l’acte V n’a pas de lieu spécifique, c’est assez vague, on suppose que l’action se déroule en extérieure.
Epoque:
Extrait:
Dom Juan:Quoi ? tu veux qu'on se lie à demeurer au premier objet qui nous prend, qu'on renonce au monde pour lui, et qu'on n'ait plus d'yeux pour personne ? La belle chose de vouloir se piquer d'un faux honneur d'être fidèle, de s'ensevelir pour toujours dans une passion, et d'être mort dès sa jeunesse à toutes les autres beautés qui nous peuvent frapper les yeux !
Non, non : la constance n'est bonne que pour des ridicules ; toutes les belles ont droit de nous charmer, et l'avantage d'être rencontrée la première ne doit point dérober aux autres les justes prétentions qu'elles ont toutes sur nos cœurs. Pour moi, la beauté me ravit partout où je la trouve, et je cède facilement à cette douce violence dont elle nous entraîne. J'ai beau être engagé, l'amour que j'ai pour une belle n'engage point mon âme à faire injustice aux autres ; je conserve des yeux pour voir le mérite de toutes, et rends à chacune les hommages et les tributs où la nature nous oblige. Quoi qu'il en soit, je ne puis refuser mon cœur à tout ce que je vois d'aimable ; et dès qu'un beau visage me le demande, si j'en avais dix mille, je les donnerais tous.
Les inclinations naissantes, après tout, ont des charmes inexplicables, et tout le plaisir de l'amour est dans le changement. On goûte une douceur extrême à réduire, par cent hommages, le cœur d'une jeune beauté, à voir de jour en jour les petits progrès qu'on y fait, à combattre par des transports, par des larmes et des soupirs, l'innocente pudeur d'une âme qui a peine à rendre les armes, à forcer pied à pied toutes les petites résistances qu'elle nous oppose, à vaincre les scrupules dont elle se fait un honneur et la mener doucement où nous avons envie de la faire venir. Mais lorsqu'on en est maître une fois, il n'y a plus rien à dire ni rien à souhaiter ; tout le beau de la passion est fini, et nous nous endormons dans la tranquillité d'un tel amour, si quelque objet nouveau ne vient réveiller nos désirs, et présenter à notre cœur les charmes attrayants d'une conquête à faire.
Enfin il n'est rien de si doux que de triompher de la résistance d'une belle personne, et j'ai sur ce sujet l'ambition des conquérants, qui volent perpétuellement de victoire en victoire, et ne peuvent se résoudre à borner leurs souhaits. Il n'est rien qui puisse arrêter l'impétuosité de mes désirs : je me sens un cœur à aimer toute la terre ; et comme Alexandre, je souhaiterais qu'il y eût d'autres mondes, pour y pouvoir étendre mes conquêtes amoureuses.
Cet extrait provient de l’acte 1, scène 2. Dom Juan vient demander à Sganarelle ce qu’il pense de son comportement envers les femmes. Sganarelle lui répond donc son désaccord envers son attitude. Dom Juan lui répond alors cette longue tirade sur l’infidilité et comment il voit les choses. J’ai bien aimé cette extrait car nous avons une longue explication de comment Dom Juan voit l’amour. C’est intéressant de savoir comment il justifie son comportement odieux et irrespectueux envers les femmes. Je désapprouve ce qu’il dit mais j’aime quand même son avis. C’est une tirade donc c’est joliment dit, enfin c’est bien dit et ça sonne bien. C’est en rapport avec son personnage que je trouve intéressant par son égoïsme et sa vision du monde. Après avoir lu cette tirade, je voulais connaitre le personnage plus en détail et comprendre vraiment comment il marchait. On remarque la parfaite maitrise de ses mots. C’est un homme très doué mais totalement dénué de moralité. Il ne vit que pour le plaisir de sa petite personne. On donc déjà une grande idée de sa psychologie qui laisse prévoir la suite de la pièce. Pour conclure, cette extrait résume parfaitement le personnage de Dom Juan. J’aime sa façon de voir les choses car ce personnage est assez différent de son temps et va donc étonner ainsi qu’énerver mais aussi convaincre certaines personnes de sa manière de vivre.
Avis
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