Discours à l'assemblée , Victor Hugo
Par Raze • 29 Septembre 2018 • 1 056 Mots (5 Pages) • 542 Vues
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Descriptin pathétique par la récurrence des termes négatifs, qui présente l'intérieur. Les pièces présentées comme des « galetas » donc petites et misérables, insalubres, qui ne protègent pas du froid (ligne 10), mal isolés et pas assez d'air our respirer (ligne 10), absence d'air qui est expliqué en partie par l'exemple qui suit (lignes 11 à 13).
VH évoque la visite d'un logement, il précise le nom de la rue, les questions qu'il a posées, les réponses qu'il a eu, la situation semble sans issue, Cf répétition de « jamais ».
- Les gens
→ leur présentation gâce à 3 longues phrases : 2 nominales (ligne 8 à 10, 18 à 23) et une complexe (ligne 14 à 18) qui favorisent de longues énumérations qui vient à l'essentiel ou VH cite tout ce qui participe à cette misère :
- déshumanitation, plus des hommes ni des femme mais des « créatures humaines » (ligne 7), plus loin il parle des « spectres » (ligne 14), donc des gens proches de la tombe.
- « la population » est trop nombreuse pour un lieu de vie réduit, cf la présentation anaphorique (ligne 8 à 9), opposition importante entre le nombres de personnes et l'espace limité (ligne 8.9) = aucune intimité n'est possible.
Parmi ces miséreux les caractéristiques de l'humanité sont bouleversées :
- retard de croissance, fonctions du corps retardées (ligne 14,15)
- vieux avant l'âge « décrépitule précoce », « de jeunes mères qu'on prend pour de veilles femmes »(ligne 16)
- maladies omnisprésentes, qui vont jusqu'au retard mental, l'adj « inouïe » et l'adv « partout » (ligne 17) soulignent l'incrédulité et l'indignation de VH.
Dans cet environnement miséreux, tout objet évoquant un peu de richesse provoque l'étonnement « une curiosité » . Ces conditions de vie = plus scandaleuses et dans les milieux populaires tout le monde travaille, quel que soit son âge cf l'anaphore (ligne 18 à 20). Même ceux qui ne sont pas en état de travailler doivent travailler (ligne 20). La dénonciation illustrée par des exemples tragiques (ligne 21 à 23) où la mort est omniprésente.
CONCLUSION :
Dans ce discours, VH cherche à la foisà convaincre et à persuader les députés d'agir contre la misère. Pour bien cerner le problème il fait une description réaliste et pathétique des conditions de vie des miséreux. Ces derniers ne sont pas de mendiants, mais ce sont des travailleurs, leur situation est donc inadmissible.
Elargissement : faire un parallèle avec le 1er texte étudié.
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