Devoir type BAC série L

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I - La caricature des courtisans

Du Bellay fustige l’hypocrisie et le ridicule des courtisans grâce à différents procédés de style

- Du Bellay rabaisse les courtisans

- Animalisation des courtisans avec la métaphore des « Vieux singes ». Du Bellay compare les courtisans à des singes dont une des caractéristiques est leur propension à imiter « singer » les êtres humains.

- Hyperbole : « qui ne savent rien faire » à part imiter

- Il met en avant le ridicule et la fausseté de leur comportement

- Anaphore de « si » à quatre reprises pour énumérer toutes les situations qui peuvent illustrer ce qu’il avance et renforcer le fait que les courtisans ne savent que « copier » les puissants

- Champ lexical de la flagornerie et des faux-semblants : « contrefaire », « pompeux », « pareil », « complaire », « montrent au doigt », « hypocrite »

- L’Antithèse « Ils vont les caresser bien qu’ils crèvent de rage » synthétise à elle seule toute l’hypocrisie dont ils peuvent faire preuve

- Comportement grotesque et bête « ils se prennent à rire et ne savent pourquoi »

II – Le témoignage de l’auteur

L’auteur ayant vécu à la cour de Rome, c’est de son expérience personnelle qu’il se sert pour dresser cette satire. Ainsi ce sonnet a valeur de témoignage, ce qui renforce la critique

Présence de la première personne qui d’emblée ne cautionne pas ce qu’il va décrire « Je ne saurais regarder d’un bon œil »

Du Bellay achève son sonnet par une critique ouverte « me dépite »

Ainsi, à travers le sonnet CL, Joachim du Bellay dépeint une caricature des courtisans de la cour de Rome qui adoptent une attitude hypocrite qui les déshumanise et les rend incapable d’agir seul. Du Bellay, dans un but humaniste, réalise une critique qui va au-delà des courtisans, il fustige l’hypocrisie de manière générale et enjoint son lecteur à vivre avec spontanéité, sans calcul et en accord avec ses principes et ses idées.