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Type Bac Dionysos

Par   •  30 Novembre 2018  •  1 692 Mots (7 Pages)  •  662 Vues

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« il ne se donne pas seulement en spectacle » : son rôle apparaît sur scène même si il s’agit d’un dieu, on donne donc une apparence au dieu Dionysos. Montrer un dieu est donc particulier même si Dionysos est à moitié un homme et il faudrait lui donner une forme humaine, néanmoins il est aussi un dieu, en sachant, qu’un dieu est présent dans tous les éléments qu’ils renvoient. C’est pourquoi, la plupart des metteurs en scène décident de représenter ce dieu sous formes différentes. Ce qui est réaliser dans la mise en scène d’André Willms, en effet, Dionysos apparaît sur scène en homme, il est vêtu d’un habit de couleur doré qui renvoie à la divinité, mais aussi à la lumière et donc celui qui détient la vérité. Ce détail est renforcé avec la luminosité du reste de la scène qui révèle que personne ne s’aperçoit qu’un dieu est parmi eux. Le seul détail qui est visible est un masque de cheval, qui pourrait avoir été porté par Dionysos et qu’il renforcera le fait que le dieu peut apparaître sous différentes formes.

« Folie sinistre » : la folie sinistre est une folie qui amène au malheur. Cette citation correspond parfaitement au rôle d’Agavé puisqu’elle est sous l’emprise de Dionysos. Grâce à la mise en scène d’André Willms, la citation prend forme. La scène est montrée sanglante, tous les éléments sont rouges pour faire référence au sang de Penthée qui a coulé quand sa mère la démembrée. Agavé apparaît heureuse en train de câliner son père comme si elle lui ramenait son cadeau en contraste avec l’expression horrifié de Cadmos face au corps démembré de Penthée. Lorsqu’elle commet son filicide, elle se rend compte plus tard, quand elle parle avec son père, de l’acte qu’elle a fait : « Mais quelle est la chose que je tiens entre mes bras ? ». La folie d’Agavé provoqué par Dionysos la amener a tué son fils.

Pour finir, je vais exprimer à travers les documents proposés, celui qui me semble le plus pertinent et qui est la mise en scène d’André Willms, plus particulièrement la seconde photographie.

Dans un premier lieu, nous pouvons remarquer la place des différents personnages qui semblent former un sanglant tableau ou une photographie de famille aristocrate où chacun à sa place, l’homme en haut à gauche, la femme en haut à droite et l’enfant en bas. Chacun des personnages explorent les dimensions théâtrales de leur rôle ainsi que de la pièce :

- Cadmos : le personnage incarne la réaction du public interloqué par l’histoire, par ce qui se passe, par la force de Dionysos, un dieu qui n’est pas reconnu. Il montre par la même occasion la terreur que le public partage une nouvelle fois. Cadmos est terrifié par l’horreur qu’à commit sa fille. Il est le seul qui ne soit pas tâché du sang de Penthée pourtant il le prend dans ses bras contrairement à Agavé car il a conscience qu’il s’agit de Penthée, son petit-fils, à l’inverse d’Agavé qui pensent qu’il s’agit d’une « tête de lion […] comme le disaient les chasseresses ». Son costume marron rappelle la terre, ce qui montre que même Cadmos est soumis au pouvoir de Dionysos.

- Agavé : le personnage est recouvert de sang, le sang de Penthée mais elle est aussi habillée d’un haut rouge qui lui moule le corps et rappelle ses forces à l’état de nature, à l’état de nature comme le souhaite Dionysos. Son visage exprime une joie extrême mais l’on peut remarquer qu’elle ferme les yeux comme si elle ne voyait pas le visage de son fils, Penthée, mais aussi comme si elle était aussi, elle-même coupable de cette ignorance car elle ferme de son plein gré ses yeux. Elle est complice de cet acte avec Dionysos.

- Penthée : une des figures, dans une des scènes les plus durs, à représenter. La statue est très réaliste ce qui horrifie encore plus le spectateur. Nous y voyons la tête de Penthée, les cheveux recouverts de sang ou il s’agit d’une chevelure rousse (qui pourrait rappeler la couleur des ténèbres). Une jambe apparaît démembrée et cache celle d’Agavé et de Cadmos. Malgré la main d’Agavé sur son visage comme s’il s’agissait d’une proie, nous pouvons voir l’expression du visage de Penthée, qui paraît plus stupéfait, que sa mère et toutes les ménades se jettent sur lui, qu’épris de douleur.

Néanmoins, malgré toutes ses pistes très intéressantes, il me semble que de ne pas apercevoir les jambes de Cadmos ainsi qu’Agavé est perturbant puisqu’ils paraissent eux-aussi démembrés ce qui n’est pas le cas.

Pour conclure, les différentes propositions correspondent chacune à leur manière à la définition donné par les traducteurs Bollock et donnent des représentations théâtrales différentes. Néanmoins, il m’a semblé plus révélateur de parler de la seconde photographie de la représentation d’André Willms.

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