Type bac Pizzly
Par Orhan • 27 Février 2018 • 1 145 Mots (5 Pages) • 723 Vues
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sont donc plus proches génétiquement que l’ours polaire et l’ours brun. De plus, l’ours polaire, étant une espèce relativement jeune évolutivement parlant, elle n’a sans doute pas eu le temps de présenter des différences génétiques majeures avec l’ours brun.
L’ensemble de ces critères ont permis à l’ours brun et à l’ours polaire de s’accoupler et donner naissance à un hybride, le Pizzly (doc 4).
II. Des modifications du cadre de vie
1. Les effets du réchauffement climatique
Jadis, les ours bruns et les ours polaires vivaient séparés par une barrière géographique. Mais cette barrière tend aujourd’hui à disparaître. En effet, suite au réchauffement climatique les ours bruns sont remontés vers le Nord et les ours polaires perdent peu à peu de leur espace de vie, la banquise. Sur les photographies satellitaires du National Snow and Ice Data Center, nous pouvons voir l’étendue de la banquise au moment du minimum annuel. Le 13 septembre 1980, la banquise faisait plus du double qu’elle a fait le 12 septembre 2010. Le réchauffement climatique et la fonte de la banquise ont eu de nombreuses conséquences comme la disparition de la barrière qui empêchait jadis les ours bruns et les ours polaires de se reproduire, la monté du niveau de la mer, … (doc 5)
2. Quelques problèmes liés à ces hybridations
En perturbant le cycle naturel de la nature, l’homme est à l’origine de bien des catastrophes … la naissance de Pizzly, nés de croisements entre l’ours brun et l’ours polaire risque de donner des animaux moins adaptés à leur environnement comme l’affinement possible de la couche de graisse présente chez l’ours polaire, une diminution de ses capacités de nageur, ... Certains Pizzly, observés dans un zoo ont montré des aptitudes identiques à chasser les phoques que les ours polaires. (doc 5)
Conclusion
L’apparition du Pizzly, un hybride fertile de l’ours polaire et de l’ours brun qui font partie d’espèces d’ours différentes peut être expliquée grâce à plusieurs arguments. D’une part, les ours polaires et les ours bruns ont les mois de mai et juin en commun dans leur période d’accouplement. (doc 2) D’autre part, les ours bruns et polaires font partie des six espèces d’ursidés à posséder un caryotype à 74 chromosomes. (doc 3) Les mâles et les femelles forment tous deux des gamètes à 37 chromosomes et 37+37=74 qui est un nombre pair donc peuvent faire la méiose pour donner une cellule œuf. L’arbre phylogénétique des ursidés montre une divergence entre l’ours brun de l’Amérique de l’ouest et l’ours polaire très récente (doc 4) donc l’absence de différences génétiques majeures avec l’ours brun de l’Amérique de l’ouest. Le réchauffement climatique qui a fait fondre la banquise, lieu de vie des ours polaires et le déplacement vers le nord des ours brun a également permis la rencontre entre ces deux espèces d’ours. (doc 5)
Ces exemples nombreux exemples de cas d’hybridation peuvent nous amener à remettre en question et à renouveler la définition donnée à la notion d’espèce.
Nous pouvons donc nous demander quels seront les autres effets du réchauffement climatique si les Hommes ne se mettent pas à réduire de manière considérable l’émission de gaz à effet de serre afin de protéger la couche d’ozone. Nous pouvons également nous demander si l’éventuelle spéciation des Pizzly ne conduira pas à une disparition de l’espèce des ours polaires et qui de l’ours polaire ou des Pizzly survivra à la sélection naturelle. Les ours polaires grâce à leur épaisse couche de graisse ou les Pizzly grâce à leur instinct qui les conduit
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