Devoir maison de Français

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- Ensuite, dans « Le loup, la louve et les louveteaux », là aussi, la morale n’est pas

- clairement formulée. Cependant, l’auteur dénonce la loi de la jungle, là où le plus fort

- mange le plus faible, le prédateur dévore sa proie sans aucune pitié envers elle.

- L'agneau symbolise l’être l'innocent, la victime facile assassinée « Le loup maigre et

- cruel qui guette, Assassin précis, l’innocent » (Vers 2 et 3). De plus, le loup est tout à

- fait conscient de ses actes et fait preuve de cruauté tout comme l’homme qui va

- réaliser une tuerie en tirant sur lui et sa famille : « la louve près de lui était déjà tuée,

- Les louveteaux aussi » on voit donc que le garde n’épargne personne et ne vaut

- finalement pas mieux que le loup. Par conséquent, l’animal et l’homme font tout deux

- preuve de bestialité. La morale de cette fable est que chacun est potentiellement

l’innocent de son prochain et que ça n’a pas lieu de publication dans les journaux : « Pour Monsieur Lazareff, rien à mettre à la une Dans son journal. » (vers 38,39)

- car la société a toujours fonctionnée ainsi. Jean Anouilh fait d’ailleurs ici référence à

- Pierre Lazareff, un journaliste, patron de presse et producteur d'émissions

- de télévision français.

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En conclusion, ces deux fables aux morales implicites laissent le devoir au lecteur de se créer lui-même sa propre morale. Néanmoins, ces fables dénoncent une société dans laquelle la supposée supériorité de l’homme est remise en question. De plus, elles nous montrent que l’on doit se battre pour survivre ce qui laisse place à un monde cruel et sans réelles valeurs ce qui est désastreux pour les générations à venir.

II) Commentaire de texte :

Le Loup et l’agneau est une fable très connue du poète Jean de la Fontaine publiée en 1668 dans son premier recueil : Les fables de la Fontaine. Jean de La fontaine est né le 8 juillet 1621 à Château-Thierry, et mort le 13 avril 1695 à Paris. Il est célèbre pour ses fables écrites durant une très longue période (de 1668 jusqu’en 1694 à peu près). Il a écrit en tout trois recueils de fables et s’inspire beaucoup d’auteurs de l’Antiquité comme Ezope, Phèdre, Pilpay... Il va ainsi étoffer leurs histoires pour en faire de la poésie. Les cultures grecque et latine sont également une grande source d’inspiration pour lui. Il va d’ailleurs créer la structure de la fable telle qu’on l’entend aujourd’hui, c’est à dire un court récit à visée morale que l’on appelle apologue. Il fait partie des moralistes, au XVII ème siècle, ce sont des écrivains qui décrivent ce qui caractérise l’Homme, ses mœurs et son comportement en dénonçant ses défauts. La Fontaine se distingue des autres poètes car il utilise des animaux comme principaux personnages de ses fables, bien sûr, derrière ces animaux se cachent en fait des hommes. Il procède ainsi pour raconter de manière imagée la réalité, critiquer la société en évitant la censure très fréquente à l’époque. Il fait partie du mouvement du classicisme et croyait donc au pouvoir de la fable pour divertir, plaire, corriger les vices humains tout en apportant un enseignement. Dans Le Loup et l’agneau, La Fontaine nous conte l’histoire d’un agneau qui se rafraîchit tranquillement dans un ruisseau, l’apparition du loup au caractère cruel va perturber cette scène et l’agneau va tenter de justifier sa position et ses actions très sincèrement. Ses efforts seront vains car le loup, ne voudra rien entendre et finira par le dévorer. Un rapport de force s’instaure et la cruauté ainsi que la violence sont très présents dans ce texte où le loup, plus puissant que l’agneau, va user de sa supériorité pour satisfaire sa faim. Comment l’auteur instaure le rapport de force opposant le loup à l’agneau ? Nous verrons dans un premier temps comment La Fontaine donne vie à ses personnages, puis nous analyserons ensuite les stratégies respectives du loup et de l’agneau.

En premier lieu, dans cette histoire, l’auteur va donner vie à ses personnages car ils endossent à la fois le rôle d’un animal mais aussi celui d’un homme avec son caractère singulier.

Tout d’abord, le loup comme l’agneau sont avant tout des animaux vivants.

- En effet, dans cette fable, les deux personnages sont présentés dans leur cadre de vie naturel, l’histoire a donc lieu dans la nature : « Dans le courant d’une onde pure » (vers 4), ainsi l’eau est marquée par l’adjectif mélioratif « pure » ce qui donne un cadre bucolique à ce lieu. Nous pouvons également noter les assonances en [O] et en [A] ce qui contribue à la sérénité de la scène. L’agneau cherche simplement à combler un besoin primaire qui est de se désaltérer « Dans le courant, Plus de vingt pas en dessous » (vers 14,15) de la boisson du loup, ainsi dans la nature comme dans toutes sociétés, il y a des règles à respecter et chacun à des lieux bien délimités pour son « breuvage » (vers7). En conséquence, il y a un rapport de force entre le loup et l’agneau étant donné que le loup se situe en hauteur par rapport à sa proie. Cependant, le décor est réduit au minimum et à la fin de la fable, le complément circonstanciel « au fond des forêts » (vers 28) évoque l’obscurité des bois, connotant la peur et l’inconnu. Ensuite, le lecteur est rattrapé par la réalité animale de ces personnages rappelée dés le début du récit où : « Un loup survient à jeun » (vers 5), l’arrivée du loup est marquée avec le soudain passage de l’imparfait au passé simple créant ainsi une rupture. Nous comprenons que le loup est affamé, ce qui est renforcé par l’écho sonore entre « à jeun » et « faim ». Il est défini comme une « bête cruelle » (vers 18) et nous pouvons entrevoir toute son agressivité à travers sa façon de s’adresser à l’agneau : « Qui te rend si hardi de troubler mon breuvage ? » (vers 7) « Tu seras châtié