Britannicus, théâtre

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Cette tirade annonce la naissance d’un tyran : Néron. Agrippine est amoureuse du pouvoir, elle a mis son fils au pouvoir et elle prédit que cela se retournera contre elle « Rome, ce ciel, ce jour que tu reçu de moi ». On peut le voir grâce à l’emploie du future (Tu voudras, te suivront, m’offriront, Tu croiras, marquera, tu te verras, paraîtra), ou encore grâce à des verbes comme : « Je prévois, Ne crois pas qu’en mourant…, Mais j’espère, mon cœur se présage) qui nous montre bien que c’est un discours prophétique.

Mais en plus d’être prophétique il est imprécatoire car elle souhaite, elle prédit pour Néron un destin tragique, comme nous pouvons le voir avec les champs lexicaux de la cruauté (tes coups, barbaries, crimes) et de la mort (sang, mort, mourant, victimes, ta perte) qui sont très présent dans cette tirade. Elle le menace « Ne crois pas qu’en mourant je te laisse tranquille. »

La naissance d’un tyran : Agrippine prédit que Néron fera de plus en plus de mort comme on peut le voir grâce à l’hyperbole : « D’un sang toujours nouveau marquera tous les jours » Cela provoque une image très forte chez le spectateur et vise à montrer l’horreur que provoquera Néron. De plus la prédiction d’Agrippine ne s’arrête pas à leur époque mais s’étant sur une longue durée :

« Et ton nom paraîtra, dans la race future, Aux plus cruels tyrans une cruelle injure » C’est encore une hyperbole pour montrer aux spectateurs la naissance d’un Tyran.

Après une lecture plus approfondie de l’extrait on peut voir que le thème de la divinité est présent pour montrer que même les dieux seront contre Néron : « Tes remords te suivront comme autant de furies . Tu croiras les calmer par d’autres barbaries » ou encore

« Mais j’espère que le ciel las de tes crimes, Ajoutera ta perte à tant d’autres victimes » C’est pourquoi on verra le thème de la fatalité : « Tu te verras forcé de répandre le tien »

On peut en déduire que selon la prédiction d’Agrippine Néron sera devenu un tel tyran que les dieux et Rome voudront que son sang coule.

Conclusion : Fratricide Matricide Homicides Suicide

Hypothèse de plan : Deux parties : I. Le détachement/la rupture entre Agrippine et Néron

II. Le discours imprécatoires d’Agrippine

Hypothèse d’ouverture :

-On pourrait se demander comment cette scène pourrait être mise en scène ?

- Cette pièce de théâtre parle de conquête du pouvoir : Agrippine, Néron, Britannicus et il y a une phrase dans la pièce qui dit : « Las de se faire aimer, il veut se faire craindre », on pourrait donc se demander, qu’elle est le vrai pouvoir :

Pouvoir qui se fait aimer = pouvoir qui se fait craindre[pic 2]