Commentaire britannicus cas

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En effet, en plus d’un Néron sous l’extase, on retrouve un empereur au caractère excessif et pervers. Cet amour est caractérisé de démesuré comme le prouve “ trop présente” ou l’adverbe d’intensité insiste sur l’obsession inquiétante de l’empereur tyrannique qui ne peu se défaire de l’image de Junie. Le désir qu’il ressent pour elle, ne releve pas d’un amour passionnel comme le met en lumière “sa persévérance irrite …amour” ou l’allitération en r souligne l’exacerbation de la perversité dont il fait preuve. De plus, Néron est sujet à un bouleversement profond qui se présente comme une fatalité d’ailleurs mit en exergue par cette question rethorique « Que veux-tu ?» : Néron est soumit à des forces supérieures. Hormis ces forces ,aucun echange entre les deux personnages n’a lieu et Neron s’adonne alors a une forme de voyeurisme au caractère libidineux visible a travers le substantif “soupirs” v.404. Finalement Junie subit cet amour, pas une seule fois elle n’est le sujet de phrase prononcée par Neron comme visible aux début des vers “Je”; “J’ai”. Tout compte fait se sont tous ces détails notamment du a la description à la vue de Junie qui mettent en valeur la démesure de l’empereur, suite au bouleversement de cette passion singulière mise a nu dans un monde ou règne la cruauté et la violence.

Des le premier regard Neron est comme hypnotisé par Junie . Il est alors submergé d’un sentiment d’amour mais on s’aperçoit vite de la demeusure du personnage a travers l’excès qui caractérise ses sentiments pour la jeune fille. L’analyse du recit de l’arrivée de Junie permet de constater chez Neron une preuve de sa demeusure: son amour excessif pour l’image de la jeune femme. Sachant que Neron est un tyran ,ce n’est pas le seul domaine ou il fait preuve d’excès. En effet il règne dans un monde ou règne la cruauté et la manipulation, défaut que l’on retrouve chez Narcisse qui trahit alors Britannicus. Ce dernier est inclus dans le triangle amoureux qui est voué a l’échec et ou l’on retrouve d’ailleurs la meme situation que dans Phedre: Junie est l’objet passif de la passion de Neron comme Hippolyte l’est de celle de Phèdre.