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Bataille contre les moulins à vent

Par   •  29 Juin 2018  •  1 807 Mots (8 Pages)  •  448 Vues

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ce que l’on pense pour se moquer

• Le titre du chapitre est excessivement long, il veut piquer la curiosité du lecteur car ce chapitre devrait raconter un exploit qu’on puisse se remémorer « dignes de mémoire »

• La thématique du texte est ironique car Don Quichotte est lamentable

• L’épithète attribuée à don Quichotte est ironique. Don Quichotte est nommé valeureux.

• La même modalisation ironique caractérise les aventures du chevalier, désignées comme épouvantable et inuouie

• L’auteur utilise une antiphrase, il parle d’un « valeureux » chevalier et d’un « succès » alors que la scène se termine par une défaite et un Don Quichotte blessé

• Certains termes ne vont pas ensemble : comment un épisode tragique « une aventure épouvantable » peut-elle provoquer un « succès »

• Le titre sert donc à annoncer l’ironie du texte, la scène terrible et comique qui va se passer.

• Dans sa préface Cervantes dit « je veux ruiner l’autorité et le crédit que les livres de chevalerie ont acquis auprès du public »

• La préface porte en germe la déconstruction du roman médiéval. Cervantès s’apprête à parodier et tourner en ridicule l’idéal chevaleresque.

C. Le comique de situation

• Le chapitre, comme le titre l’annonce, devait raconter un exploit or il s’agit surtout d’une situation cocasse dans laquelle le héros « valeureux », annoncé dès le départ, va finir sur une défaite

• À l’instar de Bucéphale, cheval d’Alexandre le Grand, ou de Babiéca, cheval du Cid, la monture du "chevalier errant" doit recevoir un nom glorieux. Or le pauvre cheval est un vieux canasson, efflanqué, maigre... Son nom vient de "rosse", ou "roussin" : cheval de mauvaise qualité, que l’on donnait à un subalterne, contrairement à un destrier qui est le plus cher et le plus valorisé des chevaux médiévaux. Comme Dulcinée, Rossinante est devenu une antonomase (transformation d’un nom propre en nom commun. Ex : la poubelle, le macadam, un harpagon, un don quichotte, une dulcinée, une rossinante...): c’est l’archétype du cheval miteux !

• Le cheval de l’écuyer n’est pas un cheval mais un âne !

• De plus on a une désacralisation de l’emblème de l’héroïsme chevaleresque. En effet la lance, tout comme l ’épée est un objet sacré pour le chevalier. On se souvient d’Excalibur, l’épée du roi Arthur qui a une valeur magique. Or ici la lance est brisé par l’aile du moulin

• Il est ridicule parce qu’il aime Dulcinée, une humble fille de la campagne en la plaçant sur un piédestal, en croyant qu’elle est une princesse.

• Aucun exploit n’a été réalisé avec un combat imaginaire et perdu d’avance

III. Un personnage peu héroïque, un anti-héros

A. Un personnage peu héroïque

• Dans les romans du Moyen-âge, les chevaliers partent en quête. Ils recherchent un objet ou délivre une femme ou venge un compagnon... Pour y parvenir ils doivent affronter des épreuves et démontrer leurs qualités physiques (force et endurance) et morale (intelligence, courage et sagesse). En triomphant de chaque épreuve, ils deviennent un héros, leur réussite est un signe de dépassement de soi.

• Don Quichotte veut être un chevalier errant : sa première ambition est donc de prouver au monde, sinon à lui-même, qu’il est bien le plus valeureux des errants. L’héroïsme, le courage, voire la témérité sont donc à ses yeux des vertus cardinales.

• Un héros sans envergure : il n’a pas un beau cheval.

• Dans cette aventure, Don Quichotte n’a manqué ni de courage, ni de panache ; il a sans doute cru réellement avoir affaire à des monstres, et les a affrontés sans trembler. On ne peut rien reprocher à son héroïsme... sinon d’être parfaitement gratuit, et totalement dépourvu de raison.

B. Don Quichotte un héros raté

• Don Quichotte est un antihéros par excellence, en effet ses hallucinations le mèneront dans de folles aventures aussi insensées que ridicules.

• Il est victime de ses hallucinations. Il est prisonnier de son désir d’être le meilleur chevalier de son temps et celui-ci lui fait souvent perdre la raison.

• Il est aveuglé par ses illusions romanesques,

• il est omnibulé par son imagination

• son échec ne prend pas de sens. Il trouve une justification à tout. Il est dans le déni « sa conviction … si profonde »

• il est ridiculisé sans même avoir pu mettre un seul coup.

• « attendez-moi » x 2 fois : ne pas rater une occasion de prouver sa valeur, le héros actif devient passif et passe à l’anti-héros.

• Il a besoin de ressembler à ses héros de papier. Il répète les mots du livre

• « un seul chevalier vous attaque » = sujet de l’action

« l’aile du premier moulin qui qui l’enlève de son cheval et les jette » l’ = complément qui est Don Quichotte, les = Don Quichotte et Rossinante

• ces aventures romanesque permet de mieux comprendre le sens d’un anti-héros : être le contraire de ce qu’on attend en restant toujours un héros qui vit des aventures à la fois réelles et farfelues.

C. Sancho Pansa un spectateur du désastre : coexistence de 2 interprétations

• Inversion des rôles : raisonnable et pas

• Sancho Pansa est logique à la différence de Don Quichotte, il explique même le mécanisme, met en garde contre le moulin.

• Une opposition entre l’imagination et la réalité

• Don Quichotte est confronté aux réactions de Sancho Pansa : c’est la vision de Don Quichotte qui est présentée pour être transformée par Sancho Pansa qui assiste à l’événement

• une opposition entre la bravoure et la couardise selon Don Quichotte « si tu as peur, éloigne-toi »

• opposition

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