Adieu Mystère, Maupassant, Le Gaulois, 8 novembre 1881
Par Junecooper • 29 Septembre 2018 • 837 Mots (4 Pages) • 854 Vues
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- Le rôle du savant est peu à peu caricaturé, progression des appellations vers la caricature, périphrase : « quelques travailleurs silencieux », « […] des hommes sont venus, des philosophes d’abord, puis des savants » l.19, puis expression péjorative : « cette petite bête pensante »
- La ponctuation forte, ici des exclamatives, montre l’exaspération et l’émotion de Maupassant : « Le merveilleux ! » l.16, « Adieu mystères […] vieux décors du vieux monde ! » l.29-30
- Maupassant exprime sa nostalgie du passé avec la répétition du mot « vieux/vieilles » 6 fois
III. Science contre littérature
Maupassant oppose la science et la littérature.
- La science supprime le « merveilleux », qui signifie magique et surnaturel dont on retrouve les 2 champs lexicaux : C.L. de la magie « légendes enfantines » l.30, « grossières histoires de nos pères » l.39, C.L. du surnaturel et de l’épouvante « mystères » l.13, « épouvante » l.37, « fantômes » l.37, « esprits » l.37, « phénomène » l.38, « frissonner » l.44, « angoisse » l.44, « cimetière » l.45, « vapeur étrange des marais » l.46, « feux follets » l.46, « terrifiant » l.47, « ombre » l.48, « ténèbres » l.48
- Le merveilleux est associé aux contes qui accompagnaient la vie de l’Homme d’où la gradation : « l’enfant […] l’homme […] le vieillard » l.14. La littérature formait l’Homme
- Autre référence aux comptes, métaphore filée « ils sont entrés dans cette épaisse forêt […] ils ont haché […] ils se sont mis à défricher […] autour de ce bois terrible » l.21. La forêt, lieu craint des Hommes, était à l’origine de nombreux contes, légendes…
- La science à un effet destructif, champ lexical de la destruction : « dépeupler » l.42, « supprimer » l.42, nombreuses négations : « ne nous étonne plus » l.35, « ne nous épouvante plus » l.37, « n’a point de fantômes ni d’esprits » l.37, « je ne crois plus » l.38,et l’accumulation : « muet, vide, abandonnée » l.44
- La science supprime les mystères qui sont la source de l’inspiration mais le poète est garant de l’imagination, champ lexical de l’imaginaire : « rêveurs » l.26, « rêve » l.27, légendes » l.30, s’imaginait » l.47
- Deux visions s’opposent : la foudre du scientifique et celle toute littéraire de Maupassant l.32
(CONCLUSION : réponse à la problématique)
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