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Waterloo cas

Par   •  23 Avril 2018  •  2 262 Mots (10 Pages)  •  416 Vues

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savons déjà que les royalistes, en particulier les Vendéens, constituent une grande et visible partie de l’opposition à Napoléon en France. Par contre, ce ne sont pas les seuls à être peu enthousiastes au retour de l’ « Aigle », la plupart des anciens ministres ont perdu leur entrain passé face aux ambitions de l’empereur. Napoléon devra s’appuyer sur les libéraux, qu’il n’apprécie pas beaucoup car ceux-ci sont stricts. Ils ne lui laisseront pas autant de libertés militaires et financières qu’il en avait avant son exil. Ses nouveaux « amis » seront très clairs avec Napoléon, il n’a pas le droit à l’erreur et la France ne veut plus faire la guerre. Malheureusement pour Napoléon, ses ennemis d’antan ne l’entendent pas de cette oreille et ils vont tout faire pour l’envoyer bien loin hors de l’Europe en levant des troupes contre la France.

Les Alliés interrompent le congrès de Vienne pour aller arrêter Napoléon. Ce sont les armées anglaises et prussiennes commandées respectivement par Wellington et Blücher qui arrivent en premier sur le territoire de l’empereur. Napoléon choisit de passer directement à l’attaque en espérant séparer ainsi les deux puissances et les écraser l’une après l’autre. Cela ne marche qu’à moitié, l’armée de Napoléon, séparée en deux ailes, bat les soldats prussiens mais ceux-ci avaient conservé leur artillerie et leur combativité. Alors que les français laissent l’armée prussienne en la considérant comme vaincue, elle rejoint les forces anglaises pour leur prêter main forte.

Les forces anglaises et françaises s’affronteront sur un terrain peu avantageux. Il avait plu la veille, pendant la nuit précédente, et cela sera fatal à Napoléon qui décide d’attendre que le sol sèche avant d’attaquer, une décision peu adéquate dans le contexte. Certains scientifiques vont même jusqu’à penser que les problèmes de santé de Napoléon auraient altéré son jugement. En effet, il souffrait d’hémorroïdes, de cystite et de toute une autre ribambelle de maux pas très enviables durant la bataille. Toujours est-il que l’armée française aurait mieux fait de passer à l’offensive plus rapidement en raison de l’armée prussienne qui s’apprêtait à la prendre à revers. Après moult épopées et grand nombre de manœuvres, l’armée de Napoléon finit par se soumettre aux forces des Alliés. Ce fut sans aucun doute l’un des plus grands échecs du futur ex-empereur en raison des enjeux de la bataille perdue.

Cet échec coûte très cher au petit grand homme. Il perd tout appui politique en raison de la crise économique dans laquelle il a plongé la France. Les ministres français ne veulent plus le voir et les Alliés non plus. Napoléon se retrouve en exil, mais cette fois c’est à l’île Sainte-Hélène que les Anglais le déportent, au milieu de l’Atlantique, pour qu’il ne puisse plus jamais « nuire au repos du monde».

Partie 3 : Les impacts de la bataille de Waterloo sur le XIXème siècle

La défaite de Bonaparte à Waterloo signifie aussi la fin de l’Empire et des Cents-jours. Cela aura beaucoup de conséquences en France et dans le reste de l’Europe. L’absence de Napoléon au trône laissera la noblesse remettre son pouvoir absolu en selle en France et dans les royaumes voisins.

En Europe, les Alliés termineront leur congrès à Vienne et ils délimiteront de nouveau la carte du continent avec ses anciennes frontières qui ne respectent pas les caractéristiques linguistiques et culturelles des nations. Le 26 septembre 1815, la Sainte-Alliance est formée pour maintenir la paix et protéger les royaumes qui en font partie d’éventuelles révolutions. Dans cette alliance, on peut compter l’Empire de Russie, l’Empire d’Autriche, le Royaume de Prusse et la France.

À l’intérieur de la France, le départ de Napoléon laisse place à la « Terreur Blanche » qui dura environs deux semaines. Les royalistes se mettent à pourchasser les bonapartistes et il y eu beaucoup d’exécutions. Elle fit entre 300 et 500 morts. La France perdit quelques unes de ses régions, en eu d’autres qui furent occupées et elle dut payer l’équivalent d’une année du budget de l’État comme indemnité aux Alliés. La monarchie est rétablie et Louis XVIII redevient roi. C’est son retour au pouvoir qui mettra fin à la Terreur Blanche. Par contre, cela ne fait que donner le jour à une autre sorte de terreur, la « Terreur légale ». En effet, les élections législatives élisent un grand nombre de députés extrémistes, montrant que la population en a assez des révolutions et des guerres. Les députés commencent une « épuration » légale. La Chambre élue pourchassera près de 70 000 personnes pour délit politique. Plusieurs anciens généraux et ministres de Napoléon seront condamnés voire même fusillés. La Chambre élue finit par être dissoute par le roi le 5 septembre 1816.

Si Napoléon n’était plus très populaire quand il a quitté la France, il devient une légende avec le temps. Le fait qu’il se soit déjà échappé une fois de son exil va créer un mythe autour de sa personne chez les Français qui le considèreront comme jamais vraiment vaincu. Ils s’attendront toujours à voir Napoléon revenir une nouvelle fois pour recréer un empire français avec sa splendeur d’autrefois.

Conclusion

Bien que Napoléon ait fait un grand nombre d’erreurs, il a énormément participé a l’avancée de la France. Lorsque l’on voit ce qu’il a fait pour les stratégies militaires françaises, les découvertes culturelles et archéologiques et pour la modernisation du code civique et des lois de France, il est impossible de dire que Napoléon ne tenait pas à cœur son pays. Il avait une très grande ambition pour lui et la France. Trop grande peut-être… Cela l’a mené à sa perte. À force de trop se rapprocher du soleil, l’empereur a finit par se brûler les ailes. On peut le constater dans sa défaite à la bataille de Waterloo. Il n’a pas été assez rapide, assez prudent, il a été peu habile et n’a pas pris en compte le contexte dans lequel il se trouvait. Napoléon n’avait sans doute pas compris qu’il n’était plus à l’apogée de son pouvoir. Si cela avait été le cas, il ne serait sans doute pas allé se battre à la même période, qui n’était pas propice. Le contexte économique et social ne pouvait pas endurer une défaite et le fait de partir en guerre était un trop grand risque. Napoléon aurait dut privilégier la diplomatie à l’armée. Le départ définitif de Napoléon de la scène politique met fin à une ère. Ensuite, c’est la noblesse qui reprend les devants pour la dernière

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