Sociétés et cultures rurales du XIe au XIIIe siècle
Par Junecooper • 21 Août 2018 • 937 Mots (4 Pages) • 490 Vues
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q4) Non la charte de Palleville n'est pas du tout isolé. Afin qu'une population vienne peupler la bastide nouvellement créée, il faut attirer des familles de paysans en établissant une charte de coutumes ou de franchises, qui énumère les privilèges accordés aux habitants. Cela était très courant pour les seigneurs de faire cela. Nous pouvons citer la charte de coutumes de Montflanquin ou encore la charte de franchise d'Aoste.
q5) Les relations entre Seigneurs et communautés paysannes sont « bonnes , enfin c'est ce que la charte nous laisse entendre. En effet montrer aux personnes que les bastides sont des endroits où les seigneurs et paysans vivent et cohabitent en harmonie est une chose pour attirer les nouveaux habitants. Après nous n'avons pas vraiment de témoignage de l'époque donc nous ne pouvons dire si le seigneurs entretenait des relations bonne ou mauvaise avec les villageois. Mais je pense que ces relations était plutôt bonne dans l'ensemble même si les habitants n'aétait pas si libre que cela car ils ne jouissent en fait que d'un régime économiquement libéral. S’ils paraissent égaux, ce n'est qu'une égalité des chances à leur installation. De toute façon, l'inégalité et l'absence de libertés individuelles proviennent surtout de l'état de la société médiévale avec les trois ordres ceux prient, ceux qui font la guerre et ceux qui travaillent.
D'ailleurs, pour permettre l'établissement de ces privilèges, les bastides ont dû refuser l'établissement en elles de classes déjà des obligations ou privilèges, incompatibles avec ceux-ci. Ainsi, les serfs, les nobles et les religieux sont interdits d’installation dans la ville .
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