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René Rémond, l'ancien régime et la révolution

Par   •  7 Octobre 2018  •  1 359 Mots (6 Pages)  •  354 Vues

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Attention : distinguer journées populaires et coups d'état.

II – Les facteurs du processus révolutionnaire

On peut distinguer deux types de facteurs :

Ceux qui sont indépendants de la volonté des hommes → « la force des choses » pour

Saint – Just

Ceux qui tiennent du caractère des acteurs, de ambitions ou convictions.

En bref : des facteurs objectifs // des facteurs psycologiques

• «La force des choses» ou facteurs objectifs

Le problème des subsistances

contraintes des ressources alimentaires = conséquences politiques [pic 1]

manque d'arrives qui engendre

la nervosité

Comment comprendre le lien entre les subsistances et le déroulement politique ?

Exemple : journées d'octobre 1789 → c'est parce que les ravitaillement n'arrive point

que la foule se met en marche vers Versailles.

Objectif : Ramener le roi a Paris et assurer le succès de la

Révolution en garantissant l'arrivée régulière de

convois de farine.

( Convention thermidorienne de 1795 «Du pain et la constitution de l'an I» )

→ beaucoup de mouvements populaires à moment ou soudure n'est pas encore faite entre stock de l'année précédente et nouvelle moisson.

Septembre 1792 et 1793 : éclatement de boulangers démunies ( terreur ).

=> Montre que Révolution est faite de rebondissements qui ne sont ni prévus ni souhaités

La peur

Peur divergente : spontanée , impulsive , irraisonnée ( Grande Peur ) ou parfois même utilisé comme un ressort politique.

→ Révolutionnaires et contre-révolutionnaires en ont usés.

Exemple : émigrés utilisent l'intimidation / manifeste de Brunswick utilisent la peur pour

décourager les révolutionnaires ou pour les

isoler.

Quant aux révolutionnaires même , ils utilisent la Terreur contre leurs adversaires.

=> Cette dialectique des peurs symétriques et antagonistes, de la terreur et de la contre-terreur, tient une place très importante dans le déroulement de la Révolution.

La guerre

Même si elle n'a pas joué un rôle primordial au début, elle est déterminante par la suite.

Jusqu'en 1792 la France est en paix avec en 1790 la Constituante qui déclaré la paix au monde.

Or le 20 avril 1792 l'Assemblée législative déclare la guerre au roi de Bohême et de Hongrie.

→ Le sort de la Révolution ne dépends plus seulement de la décision des assemblées mais aussi de la conduite de la guerre et du hasard des combats.

Donc a partir de 1792 – 1793 c'est la guerre qui contraint de reconstruire un pouvoir central autoritaire.

Cf : Robespierre avait bien vu les incidences que pouvait faire la guerre. Lors de la déclaration de guerre en avril 1792 c'est l'un des seuls a si opposer.

On peut donc dire que de la guerre sortira la didacture.

La question religieuse

Sur la question religieuse deux théses s'opposent :

1.

La Révolution est foncièrement anti-religieuse et anti-chrétienne elle devait donc faire la guerre : elle persécute li'Eglise / enferme les prêtres en prison / les massacrent

2.

On parle d'accident.

Au début, la France ne voulait pas déchristianiser mais reconstruire la France autour du christianisme.

Mais une succession de malentendus aurait conduit au schisme.

La vérité semble se situer entre ces deux extrêmes.

Thése de René Rémond :

Au départ la France n'est pas antireligieuse même si elle est anticléricale. Et ce n'est pas un simple « accident » .

La constitution civile du clergé comportait des dispositions inaceptables car elle portait atteinte a la structure hiérarchique de l'Eglise.

Ensuite plusieurs événements ont conduient a la condamnation de la constitution civile du clergé par le pape.

En fait cette rupture a des conséquences sur la Révolution car les catholiques par exemples ont étés rejettés par les anti – révolutionnistes alors que l'alliance du tiers et du clergé avait permis la Révolution.

Tous ces facteurs expliquent les rebondissements et les surprises dans le déroulement de la Révolution.

• Les facteurs psycologiques

→ provient de mauvaises volonté ou de réticence du souverain.

Ou encore des intrigues de la cour ou des complots aristocratiques.

Ces intrigues sont inventés ou devinés et favorisent le désir et les arrières-pensées des révolutionnaires désireux d'aller plus loin.

En fait dans ces facteurs ont comptent toutes les rumeurs surtout

Par exemple : les rumeurs qui ont conduient les femmes a vouloir ramener

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