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Le web dans les conflits politiques (Monde Arabe)

Par   •  12 Octobre 2017  •  1 241 Mots (5 Pages)  •  652 Vues

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comptes sur les réseaux sociaux afin de défendre le régime en place ou, au contraire, le

combat mené par les opposants.

Transition :

Il est nécessaire de reconnaître la place importante occupée par le web dans ces divers exemples de

révolutions et mobilisations présentés sommairement ici, grâce à un important accès à l’information

et au net. Internet a joué un rôle prépondérant dans l’organisation et la mobilisation de différents

foyers contestataires ; cependant il est risqué d’affirmer pour autant que le web fait les révolutions

car malgré son rôle participatif, il n’en est pas l’élément déclencheur et fait seulement partie de l’engrenage pouvant mener à la révolte d’un peuple.

2e Argument:

En effet. Internet a souvent été considéré comme un outil servant aussi à contrebalancer les pouvoirs autoritaires mis en place ; permettant à chacun de s’exprimer librement et politiquement

mais aussi de contrer des intox et transmettre rapidement des informations pouvant mettre à mal les

régimes les plus répressifs. Cependant. et comme le sous entend le document 3 de notre corpus, on

n’_v prêche que des convaincus (sur cet espace); il est difficile de convaincre des nouvelles

personnes étrangères a rejoindre un mouvement et pour toucher davantage ces personnes, il faut

dépasser les simples frontières du net 1 c’est là qu’entre enjeu les autres médias comme la télévision.

Car malgré l’utilisation d’intenter durant les révolutions arabes par exemple, l’appui et le relais

exercé par d’autre média comme la télévision (la chaine Al-Jazira) a permis une transmission de

l’information a grande échelle : grâce au soutien de ces médias et une « combinaison de facteurs

différents » doc 2). une large mobilisation a été possible débouchant à une révolution.

D’ailleurs. il est dépassé de penser que le web fait partie intégrante d’une révolution : en effet. une

contestation ne peut simplement exister grâce à une mobilisation dans un premier temps virtuelle ;

elle doit s’appuyer sur d’autres caractéristiques et une multitude d’éventements antérieurs comme le

démontre le document 2 du corpus : les égyptiens ont participé à la chute du pouvoir car ils ont été

la cible des excès du pouvoir et car la plupart avait déjà un engagement politique antérieur. Enfin. le

mouvement ayant touché l’ensemble de la population égyptienne (différentes classes. différentes

catégories d’âges) et entant été encourage par d’autres actions antérieures entravées. le succès s’est

construit grâce la détermination du peuple et non pas seulement grâce à quelques tweets ; L’utilisation de cette espace à permis et accéléré la révolte du peuple mais ne l’a pas crée. Le web

n’était donc qu’une partie intégrante du processus révolutionnaire puisque les réseaux sociaux

comme Facebook et Twitter n’ont joué qu’une rôle second dans la suite des événements comme le souligne Mona Seif dans le document 2 de notre corpus.

Enfin, et un fait subsiste : Internet renforce aussi parfois les pouvoir établis. Comme le souligne Thierry Vedel dans le document 1, le contenu politique est que tr-s peu modifié et « l’innovation » réside surtout dans le mode de communication de l’information ; de plus malgré l’utilisation de l’outil, ce dernier est aussi utilisé par des gouvernements autoritaires comme la Chine pour justement contrôler l’information transmises aux citoyens. Paradoxalement, l’utilisation du web et réseaux sociaux peut renseigner même ces gouvernements sur les opposants d’un régime.

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