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Marguerite de Valois

Par   •  21 Septembre 2017  •  3 386 Mots (14 Pages)  •  380 Vues

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En revenant de son voyage au Pays-Bas, qu’elle avait entreprit afin de favoriser des contacts pour son frère cadet, elle séjourne à la cour. La tension entre Alençon et Henri III est très palpable, le roi fait enfermé son frère, car il soupçonne sa participation à un autre complot. Encore une fois Marguerite est celle qui l’aidera à s’enfuir, en jetant une corde par sa fenêtre. Après avoir niée toute forme de participation à cette évasion, elle quitte la cour pour rejoindre son mari au château de Nérac. Celle-ci devient très célèbre pour ses histoires amoureuses qui y prennent place. En effet, la septième guerre de religion porte même le nom de « Guerre des amoureux ». Elle porte ce nom spécialement à cause de Marguerite de Valois, qui aurait en fait déclenché cette guerre par rancœur pour son frère Henri III. Pour y arriver elle aurait influencé plusieurs de ses dames d’honneur, à faire comme elle et amener plusieurs chefs protestants à se révolter, comme à l’avait faite avec son amant le vicomte de Turenne. « Le roi Henri III, qui n'était pas lui-même un modèle de vertu, répand des rumeurs sur l'immoralité de la cour de Nérac. Furieuses, Marguerite et ses suivantes poussent leurs galants à reprendre la guerre et les pillages »[6]. Avec ses actions posées lors de se conflit, Marguerite a indirectement influencé les protestants à continuer leur lutte contre le roi Henri III et a apporté en même temps un coup de pouce à son mari.

En revenant à Paris, son frère le roi la tient responsable de la dernière guerre et lui fait sentir son mécontentement. Durant se temps, Marguerite ne fait qu’aggraver son cas, elle fait scandale et encourage les moqueries envers elle-même. Fatiguer de son comportement, le roi la chasse de la cour. Son mari Henri de Navarre voit ici l’occasion de s’approprier plus de pouvoir. Il accepte de reprendre sa femme en échange de la ville de Mont-de-Marsan, qu’il ajoute à ses propriétés. «Les bellicistes protestants trouvent là le casus belli qu’ils attendaient et Navarre en profite pour s'emparer de Mont-de-Marsan, qu’Henri III accepte de lui céder pour clore l’incident.»[7] Cependant elle se sent rejetée autant par sa famille que par son mari, qui lui est très affecté par le fait qu’il non pas encore eut d’enfant. La situation de Marguerite de Valois se détériore encore plus en juin 1584, alors que la mort de son frère le duc d’Alençon signifie la perte de son plus grand allié. Lorsque Alençon décède, le mari de Marguerite, Henri de Navarre, devient le seul et unique successeur d’Henri III.

Par contre, suite à ces événements qui viennent chambouler la vie de la reine, elle décide de se rallier à la Ligue. Ce parti a pour but d’extirper définitivement le protestantisme de France. Marguerite voulait en fait se forger un lieux sur pour elle-même. Elle prend donc possession d’Agen, une ville faisant parti de sa dote, et lance ces troupes a l’assaut des villages avoisinants, mais se fait emprisonner par les troupes royales et se voit enfermée au château d’Usson.

On peut constater qu’a cet instant, Marguerite n’a pas favorisé la religion protestante, car elle a fait appel au parti qui veut la détruire. Cependant, on comprend qu’à cette époque Marguerite de Valois se sentait seule et menacée, elle a seulement trouvé un appui facile. Marijéol dit même : « L’impuissance d’Henri III et la popularité croissante du parti catholique étaient la meilleure sauvegarde de Marguerite»[8].

Lorsqu’en 1589, son mari le roi Henri IV monte sur le trône, Marguerite de Valois, posera un geste qui sauvera la future lignée des Bourbons. En effet, lorsqu’elle revient à Paris, d’abord pour des raisons financières, elle apprend qu’Henri veut la démarier. Celui-ci souhaite avoir un descendent légitime, et Marguerite ne peu lui fournir puisque leur couple est stérile. Plusieurs négociations sont engendrées, Marguerite décide finalement d’accepter son offre en échange d’une importante somme d’argent et le droit de conserver son titre de reine.

Henri IV épouse donc Marie de Médicis, et aura un fils 9 mois plus tard. Marguerite et Henri conserveront de très bon rapports par la suite, « Vous m'êtes et père, et frère, et roi » et elle lui promet « une volonté toute soumise aux siennes et une résolution de n'avoir autre loi que ses commandements »[9].

Suite à sa nomination, Henri IV signera l’édit de Nantes, qui reconnaît la liberté de culte aux protestants, et met fin aux guerres de religion qui ont ravagés le royaume français. En fait, le règne d’Henri IV instaure un climat favorable à la réconciliation entre les catholiques et les protestants.

Hypothèse

Pour effectuer une bonne recherche sur un sujet historique, il faut avoir un fil conducteur. En fait, il faut au départ cibler un sujet précis et émettre une hypothèse, qui sera ensuite validée, modifiée ou rejetée lors de la conclusion.

Donc voici une hypothèse de recherche :

Marguerite de Valois a influencé positivement la conciliation entre les catholiques et les protestants en France, au XVIe siècle.

Maintenant que j’ai ciblé ma principale hypothèse, je suis en mesure de bien débuter ma recherche.

Chronologie des événements

1553 (14 mai) : Naissance de la princesse française Marguerite de Valois au château de Saint-Germain-en-Laye.

1572 (18 août) : Mariage politique de Marguerite de Valois et Henri de Navarre, à la cathédrale Notre-Dame de Paris, qui a pour but d’unir les deux partis Cet événement attirera un grand nombre de protestants dans la capitale.

1572 (24 août) : Massacre de la Saint-Barthélemy, cause de la mort d’un grand nombre de protestant présent à Paris suite au mariage entre Marguerite de Valois et Henri de Navarre. Ce massacre est le résultat de la tentative d’assassinat de l’amiral Coligny et serait probablement un complot exécuté par Catherine de Médicis et son fils Charles IX.

1574 (30 mai) : Mort du roi Charles IX, frère de Marguerite. Son frère Henri II quitte la Pologne Immédiatement pour venir prendre possession de son trône.

1576 (6 mai) : L’édit de Beaulieu est signé, entre Henri III et son frère Alençon, chef des Huguenots, et celui-ci reconnaît le culte protestant en lui accordant de nombreuses garanties. Les négociations ont lieux lorsque Marguerite de Valois est relâchée du

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