Les villes françaises, entre unité et diversité

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L’urbanisation a accentué les contrastes de population. En 2014, la France est peuplé de 66 000 000 d’habitants, dont 64 000 000 en France métropolitaine (villes et îles), avec une densité de 116 habitants au km², ce qui donne un endroit peu peuplé, la France a une population contrastée.

L’essentiel de la population se concentre sur quelques espaces urbanisés.

La croissance urbaine s’est effectué par l’expansion spatiale de la ville centre avec la construction de banlieue durant la période 1945-1975 (suburbanisation : processus d'extension des zones proche de l'urbanisation urbaine, banlieue)

« L'urbanisation progresse surtout le long des littoraux atlantique et méditerranéen et même dans les régions alpines. La part de la population située dans des communes nouvellement urbaines est élevée en Bretagne (Côtes-d'Armor, Morbihan, Ille-et- Vilaine), Loire-Atlantique et Vendée, ainsi qu'en Ariège, dans les Pyrénées-Orientales, l'Aude, le Gard et le Vaucluse. Ces départements, déjà en forte urbanisation dans les années 1990, ont depuis confirmé leur important dynamisme démographique », nous indique l’INSEE (Institut national de la statistique et des études économiques).

D'autres départements connaissent une plus forte urbanisation que dans la décennie précédente (Alpes-de-Haute-Provence, les Hautes-Alpes, la Savoie et la Haute-Savoie, mais aussi la Corrèze, le Lot, le Tarn-et-Garonne, la Lozère, l'Ardèche et le Jura) qui est liée soit à une forte croissance de la population, soit à une proportion importante des résidences secondaires.

Toutes les banlieues sont résidentielles, c'est-à-dire qu’il y a des logements d’habitation. Les zones industrielles et commerciales contribuent à cette expansion.

Depuis au moins une vingtaine d’années, la croissance démographique touche des espaces ruraux de plus en plus éloignés des centres urbains. Cela est une autre cause de cette expansion urbaine.

95 % de la population vit désormais sous l’influence des pôles urbains.

- Les grandes métropoles françaises

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Commençons, encore une fois, par définir ce qu’est une métropole et ce qu’est une métropolisation.

Une métropole est la ville principale d'une région géographique ou d'un pays, qui, à la tête d'une aire urbaine importante, par sa grande population et par ses activités économiques et culturelles, permet d'exercer des fonctions organisationnelles sur l'ensemble de la région qu'elle domine. Mais c’est légèrement différent de la métropole française, qui est la partie de la République française localisée en Europe. Elle comprend son territoire continental européen et les îles proches de l'océan Atlantique, de la Manche et de la mer Méditerranée, comme la Corse.

Une métropolisation est une concentration accrue d’homme et d’activité de décision, de conception et de direction dans les métropoles les plus grandes.

Les 10 plus grandes métropoles françaises sont Paris, Marseille, Lyon, Toulouse, Nice, Nantes, Strasbourg, Montpellier, Bordeaux et Lille.

Les métropoles ont l’objectif de renforcer les territoires français en agissant au redressement économique du pays. Après la publication, le 22 avril 2016, du décret portant sa création, Nancy est devenue la 15e métropole française à partir du 1er juillet 2016, après Nice (2012), Lyon, Bordeaux, Brest, Grenoble, Lille, Montpellier, Nantes, Rennes, Rouen, Strasbourg, Toulouse (1er janvier 2015), et les métropoles du Grand Paris et d'Aix-Marseille Provence (1er janvier 2016).

Les métropoles régionales (ville principale d'une région.) se sont affirmés par leur attractivité démographique et leur dynamisme économique, universitaire ou culturel. Elles ont un poids modeste à l’échelle européenne.

L’aire urbaine de Lille et le vaste arc allant de l’Alsace à la Bretagne sont les aires urbaines plus actives et attractives. La position d’une ville aide dans son développement démographique et touristique.

[pic 4] (Lille)

Dans cet ensemble des plus gagnants il y a Toulouse, avec aéroport, gare, tout ce qui est aéronautique ; Montpellier qui en 1970 a construit son image avant d’être ce qu’elle est aujourd’hui. Il y a aussi Rennes, Toulon, Perpignan et Avignon.

(Toulouse) (Montpellier)

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La métropolisation se traduit par le renforcement et la concentration des pouvoirs des plus grandes villes (Paris, Marseille, Lyon, etc…).

Paris à, bien sûr, la première place sur le podium des métropoles. La ville possède des fonctions de commandements dans de nombreux domaines malgré qu’elle est connue trois décennies de décentralisation (processus selon lequel l’Etat transfère aux collectivités territoriales certaines compétences et les ressources correspondantes.) et de déconcentration (politique d’aménagement du territoire, dans les années 1950-1960, visant à favoriser le transfert et la création d’activités industrielles en province.).

L’organisation en étoile des principaux réseaux renforce le phénomène de multipolarisation.

La puissance parisienne, qui est héritée d’une longue tradition, se renforce avec la mondialisation et de la métropolisation.

Conclusion :

Nous remarquons qu’avec l’expansion des métropoles, et malgré le phénomène de périurbanisation, il n’existe pas un mais plusieurs modèles de villes en France. Ces différents modèles varient en fonction du nombre de population de leur région, et du taux d’activités économiques, culturelles et industrielles.

Le phénomène de périurbanisation permet aux citadins de pouvoir vivre dans des lieux plus reculés des métropoles pour ainsi alléger la saturation de celles-ci, mais cela pourrait provoquer un reversement des habitudes et créer un nouveau modèle de villes, remplissant peu à peu les régions rurales, qui pourrait cette fois-ci devenir un modèle presque unique.