Les memoires de la seconde guerre mondiale
Par Stella0400 • 15 Octobre 2017 • 678 Mots (3 Pages) • 735 Vues
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L’histoire devient plus nuancée. Les manuels scolaires reflètent cela.
2. La fin du mythe résistancialiste
- L’accent est mis sur l’attitude ambigüe des français sous le régime de Vichy et durant l’occupation (ex : le film de marcel Ophüls, Le Chagrin et la Pitié)
- en 1973, l’historien Robert Paxton, La France de Vichy, montre que l’état français a livré des juifs sans la contrainte de l’occupant.
- Ce réveil mémoriel provoque la traque des derniers criminels nazis ou vichystes de guerre et donne lieu à des procès jusqu’à fin des années 80 (procès de Klaus Barbie en 1987 à Lyon, par ex).
3. Les années 90 et le devoir de mémoire (la reconnaissance officielle)
Dans les années 90, les initiatives se multiplient pour entretenir la mémoire juive.
- en 1990, la loi Gayssot condamne le négationnisme.
- en 1993 F Mitterand fait du 16 juillet (rafle du Vel d’Hiv de 42) la journée nationale qui rend hommage aux victimes du racisme et de l’antisémitisme de l’état français.
- en 1995, J Chirac reconnait la responsabilité de Vichy dans la déportation des juifs en France.
- Commémorer la déportation s’impose comme un devoir de mémoire. Mais les tensions liées à la mémoire de cette guerre ne sont pas éteintes. En 2007, lecture de la lettre de Guy Môquet. N. Sarkozy a été accusé de vouloir instrumentaliser la mémoire du conflit.
Dans un premier temps, les mémoires de la Seconde Guerre mondiale s’établissent et laissent peu de place aux historiens. Puis les mémoires se diversifient, voire s’affrontent. Les récits des historiens se construisent, mais pas toujours dans la sérénité. On voit bien que ces mémoires ont été et restent polémiques et douloureuses. Le poids et l’influence des acteurs, notamment des survivants et des politiques, rendent le travail des historiens difficile.
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