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Les mémoires de la Seconde guerre mondiale.

Par   •  18 Avril 2018  •  1 020 Mots (5 Pages)  •  594 Vues

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qui célèbre l’ensemble de la Résistance, et de Gaulle.

3- La fin des amnésies et des mythes depuis 1970

Le film « chagrin et la pitié » de Marcel Ophuls sorti en 1971 est long métage allemand constitué de montages d’archives et de bandes d’actualités de 1940 à 1944. Ce film à pour but de montrer que tous les Français n’ont pas été résistants et que l’on assiste à l’image d’une France majoritairement lâche et égoïste.

On note une sacralisation importe des résistants au détriments des autres mémoires, tels que les juifs, les tzigane... De ce fait la prise de parole pour les rescapés est très difficile et préfère eux-même rester avec leur camarades de déportation ne serais-ce que pour parler des camps entre eux, sans qu’ils aient à craindre l’indifférence et l’incompréhension.

-La mémoire juive commence à émerger et à s’imposer dans le débat public à partir du procès du criminel nazi Eichmann en 1961 à Jérusalem. Même si dès 1956, un Mémorial du martyr du juif inconnu est inauguré à Paris, les témoins restent muets pour la plupart. Avec ce procès, la parole des victimes du génocide se libère. On entre dans ce que les historiens appellent l’ « ère des témoins ».

Des films montrent la réalité de l’Occupation et du génocide des Juif comme « Shoah » de Claude Lanzmann en 1985, c’est une œuvre radicalement nouvelle pour illustrer cette mémoire.

De plus des associations comme les groupes mémoriels œuvre pour faire reconnaître une mémoire spécifique comme la famille Klarsfeld qui a œuvré à la mémoire juive avec le mémorial des enfants juifs en 1978.

-Plusieurs procès très médiatisés, jouent un rôle essentiel dans l’affirmation de la mémoire de la Shoah au cœur de l’espace public. En 1987, Klaus Barbie, l’officier SS tortionnaire de Jean Moulin, est condamné à la prison à perpétuité pour crime contre l’humanité. Les condamnations de hauts fonctionnaires vichyssois, comme Paul Touvier (1994) ou Maurice Papon (1998), pour complicité de crimes contre l’humanité, établissent de manière irréfutable le rôle joué par l’Etat français dans la déportation des juifs.

-En 1995, le président Jacques Chirac, lors de la commémoration annuelle de la rafle du Vél’ d’Hiv, reconnaît officiellement la responsabilité de l’Etat français dans la déportation des juifs. Son discours rompt avec la mémoire d’Etat officielle qui s’était imposée depuis la fin de la guerre. En effet, ce discours marque la fin de la distinction entre la République et le régime de Vichy initié par le général de Gaulle.

-Fin des années 70 thèses exprimées à l’université de Lyon par Robert Faurisson : les chambres à gaz, instrument principal du génocide, n’auraient pas existé et seraient des inventions juives ! Le Front national héritier, entre autres, de la droite pétainiste antisémite se fait le dispensateur de ces thèses.

Le négationnisme est un crime contre l’histoire. Pour ça des lois sont votées contre le négationnisme notamment la loi Gayssot en 1998.

-Suite à cela des lieux de mémoires se mettent en place comme le mémorial de la Shoah créé

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