Les historiens et la mémoire de la Seconde Guerre mondiale
Par Ramy • 21 Mars 2018 • 876 Mots (4 Pages) • 644 Vues
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→ Oeuvre de Robert Paxton (1973), chercheur étasunien, marque de manière définitive les mémoires en France : La France de Vichy → chercheur montre le rôle du gouvernement de Vichy durant la guerre et la collaboration avec l'Etat nazi → effet d'une révolution en France → effondrement d'un mythe par des recherches historiques.
b) La mémoire juive
→ Volonté de passer sous silence les atrocités subies par les juifs en mettant l'accent sur l'héroïsme des résistants ayant survécu → années 60 marquent un tournant puisque la mémoire juive commence à apparaître par de célèbres procès comme celui d'Adolf Eichmann en 1961 condamné pour crime contre l'humanité.
→ Mémoire juive n'est pas acceptée par tous : apparition des thèses négationnistes qui prônent la non culpabilité de Vichy et la non réalité de la Shoah → déportation des juifs est, selon les personnes soutenant ces thèses, un mythe pour attiser la pitié.
- Mémoires acceptées et historicisation
a) Le temps des grands procès
→ La tenue de procès dans les années 80 et 90 font que de telles mémoires sont réellement admises par l'ensemble de la population française → anciens responsables nazis et collaborateurs sont retrouvés et jugés : procès filmé de Klaus Barbie en 1987 où il n'exprime aucun sentiment face à ses actes, Paul Touvier en 1997 ou encore Maurice Papon en 1997-1998.
b) La reconnaissance officielle
→ Parallèlement aux grands procès : reconnaissance officielle de la part du gouvernement français → Jacques Chirac reconnaît en 1995 le rôle de l'Etat français dans la rafle du Vel' d'Hiv le 16 juillet, reconnaissance réaffirmée par le président François Hollande en 2012.
→ Lutte contre les négationnistes se traduit aussi par le vote, en 1990, de lois mémorielles punissant de telles thèses.
→ Certains historiens mettent en garde la classe politique pour garder une certaine objectivité de l'histoire et notamment celle de la 2nde Guerre mondiale : ne pas favoriser la mémoire d'un groupe plutôt qu'un autre et ne pas se servir de ces mémoires à des fins politiques.
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