Les grandes causes de modification agraires dans le monde

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- Des modifications modernes de la fin du XXe qui donnent lieu à une évolution vers d’autres paysages

- Des enjeux bouleversés pour les campagnes…

- développement de la politique agricole commune en Europe

- volonté de produire moins devant l’accumulation de stocks à l’international

- développement d’une politique agricole plus respectueuse de l’environnement visant principalement les cultures très intensives

- développement de grandes conférences internationales pour le développement durable. Exemple : conférence de Maastricht et de Rio.

- Généralisation de la notion de gestion environnementale.

- Cependant, on note un manque d’investissement des pays émergeant.

Ces modifications modernes passent donc par des objectifs et enjeux bouleversés dans les campagnes, accompagnées par les états.

- … Et un développement de nouveaux paysages ruraux accompagnés par les états…

- En Allemagne, l’État lance son programme agro-environnemental en 1993 surnommés MEKA qui concerne 2 600 000 ha.

- le Royaume-Uni lance quant à lui son programme en 1987 qui concernent 785 000 ha à travers le développement « environmentaly sensitive areas » correspondant à des zones sensibles et exposées aux agricultures intensives.

- En 1990, le Danemark applique une politique agricole restrictive.

- La Chine, quant à elle s’engage à plusieurs reprises à diminuer l’intensité de ses cultures mais ne respecte pas ses engagements.

- la France est la dernière des pays européens à appliqués une politique de cette sorte en 1993.

On voit donc bien que les états cherchent à encadrer ces bouleversements dans les campagnes via le développement de programmes et politiques respectueuses de l’environnement, mais aussi se développe progressivement une recherche d’équilibre entre conservation et transformation des paysages agricoles.

- … Qui recherche un équilibre entre conservation et transformation des paysages ruraux.

- Remise en avant de l’agriculture paysanne.

- Gain d’intérêt pour les campagnes via une urbanisation et un exode urbain léger, mais en constante augmentation.

- développement d’associations protectrices de l’environnement qui aide les régions rurales à changer pour un mode de production plus respectueux.

- Exemple : forte diminution de la production de maïs dans l’ouest de la France qui consomme beaucoup d’eau.

- Retour à des méthodes de production plus ancienne et moins intensive.

- Développement intensif de la labellisation à travers le monde censé contrôler les aliments et apporter un gage de qualité.

Pour conclure on peut affirmer que la situation agricole actuelle prend pour origine deux révolutions encouragée par le progrès technologique, mais aussi par des états interventionnistes encadrant ces mutations et développant les méthodes à l’international. On peut aussi dire que l’intérêt récent des consommateurs pour l’agriculture respectueuse de l’environnement a encouragé les états à réguler l’intensité des productions afin d’améliorer la qualité. Cependant, on voit que cette évolution est inégale puisque les pays émergeant ne suivent pas de politiques respectueux dûs à leurs besoins de développement massif afin de rattraper le retard qu’ils ont pu engranger. Si effectivement il y a eu de grands bouleversements la situation semble se stabiliser et on peut observer un retour à l’ancien avec le développement récent de l’agriculture paysanne, on peut donc en déduire un possible retour en arrière de la productivité pour ainsi favoriser la qualité. Enfin, en regardant vers l’avenir et avec le développement toujours plus grand de la robotique, il est possible que le nombre d’exploitants agricoles déjà faibles continue de diminuer remplacer progressivement par la mécanisation toujours plus intensive.