La gouvernance depuis 1975 en France
Par Andrea • 11 Novembre 2018 • 1 304 Mots (6 Pages) • 513 Vues
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plus impopulaires car le ‘’service de la dette’’ grève les investissements publics comme l’éducation, et les transports par exemple. Lors de la recherche d’une nouvelle gouvernance, les chefs d’Etat de 6 pays industrialisés (États-Unis, Japon, RFA, France, Royaume-Uni, Italie) décident en 1975 de coopérer en formant le groupe des G6. Cette relation a pour but de relancer une coopération économique préalablement touchée par une crise économique mais cela ne présente aucun résultat et est perçu comme le ‘’club des riches’’ par les autres pays.
Apres plusieurs années d’essaies et de recherche d’une nouvelle gouvernance économique mondiale, celle-ci parvient enfin à se mettre en marche.
D’abord, voyons le nouveau contexte dans lequel nous sommes. L’effondrement du bloc communiste permet l’apparition de nouveaux partenaires économiques. La Russie adhère enfin au FMI et rejoint en 1998 le G6 dans lequel s’était ajoute le Canada, donc le G7 ce qui après l’intégration de la Russie forme le G8. Les pays d’Europe de l’Est se convertissent au marché et font des demandes d’entrés dans l’Union Européenne. A partir des années 1990, les pays émergents comme l’Inde et la Chine remettent en cause le ‘’leadership’’ des pays industrialisés en s’affirmant de plus en plus. Cela permet donc une coopération mondiale des pays dans une gouvernance économique commune.
Lors de cette gouvernance économique mondiale, une nouvelle réorganisation du commerce a lieu. Le GATT, créer en 1945 est remplacé par l’OMC (Organisation Mondiale du Commerce) en 1994. C’est une association qui peut gérer les litiges entres les pays ayant des désaccords commerciaux, comme la guerre de la Banane par exemple. L’OMC favorise donc la libéralisation des échanges. De plus, à partir des années 1975, de plus en plus de pays influents et industrialisés se regroupent pour former le G6 qui est actuellement composé de 20 membres, donc le G20.
Cette réorganisation de commerce entraine cependant de nombreuses difficultés dans la gouvernance. Une crise financière remet en question la gouvernance économique mondiale, il s’agit de la crise immobilière. Celle-ci débute aux Etats-Unis et on l’appelle la crise des « subprimes ». La globalisation financière soutient la croissance des IDE (investissement des pays étrangers) et en conséquence, des fonds souverains font leur apparition. Cela explique l’interdépendance des banques et favorise la spéculation boursière qui remet une fois de plus cette gouvernance mondiale en question. La spéculation boursière entraine un décalage et un décrochement entre l’économie mondiale réelle et la sphère financière. De plus, avec l’interconnexion des systèmes financiers, il est difficile de prévenir d’une crise puisque celle-ci, peu importe d’où elle part, touchera quand même les autres pays du monde. La crise des subprimes de 2007 provoque la faillite de la banque Lehmann Brothers ce qui génère une énorme crise mondiale. L’ensemble de la finance international est donc touche. Cette catastrophe financière entraine la chute de l’euro pour les pays européens.
Nous voyons donc que cette crise révèle les limites de la gouvernance mondiale et remet en cause le système capitaliste dans son ensemble. De plus, la dérèglementation permet les évasions fiscales, la spéculation et le Traffic en tout genre.
Pour conclure, nous pouvons dire que la gouvernance économique internationale a été mise en place depuis 1975 d’abord par son contexte historique qui remonte à la Seconde Guerre mondiale et par les institutions créer lors de la conférence de Bretton Woods. Puis, celle-ci se met d’avantage en route avec l’ouverture d’un commerce qui devient mondiale et par la règlementation de certaines institutions qui favorisent maintenant l’échange. Il n’y a cependant pour l’heure aucune gouvernance politique mondiale capable de faire face aux enjeux planétaires, il existe quand même des instruments permettent de réguler les échanges internationaux. Les institutions comme le FMI et la Banque Mondiale ont dû s’adapter à l’extension de la mondialisation mais sont-elles pouvoir s’y adapter encore longtemps
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