Gouverner la France depuis 1946
Par Christopher • 1 Octobre 2018 • 3 497 Mots (14 Pages) • 521 Vues
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Le président promulgue les lois, il peut ralentir le processus en demandant la réécriture des lois. Le mode de scrutin à changé, il n’est plus proportionnel il est uninominal majoritaire à 2 tours. (UNR → RPF → UMP). Un exécutif fort, stable et tout-puissant par la législation.
- Les portraits des présidents de a Vème république témoignent bien de la personnalisation du pouvoir dans ce régime.
Sous ce régime, le président décide, ce dont la politique culturelle et artistique témoigne. En France, il y a des liens étroits entre la république et le mécénat d’État a toujours été important.
→ La Vème république est un État urbaniste.
Par exemple: Le centre Georges Pompidou témoigne de la passion de ce dernier pour les arts. Il a un parti-pris pour la modernité. Son but => CULTURE ACCESSIBLE À TOUS montrer que Paris est moderne, la France aussi. Ce n’est pas un musée qui dort mais une ville attractive et dynamique. Les structures de ce centre sont apparentes pour que l’extérieur et l’intérieur s’abolissent. C’est un hymne à l’industrie et aux 30 glorieuses.
- De plus, Pompidou cherche a impressionner les autres (salons, designs) il veut faire de l’art, l’ambassadeur de la modernité française. Pompidou applique ce qu’on appelle la diplomatie de la forme.
- Sa politique artistique et culturelle fait la promotion de la modernité parisienne et française au service d’une politique de grandeur au centre de laquelle l’État est l’acteur principal.
- Les successeurs de Pompidou vont conduire une politique la même politique, il sont donc de grands aménageurs…
- VGE → Musée d’Orsay
- Mitterrand → Le grand Louvre + Pyramide de Pei + institut du monde arabe.
- Jacques Chirac → musée des arts premiers.
3) L’État est donc un acteur clé et en particulier l’État gaullien (à l’époque où De Gaulle a le pouvoir → 1958-1969)
- Sous De Gaulle l’État se veut déjà acteur culturel majeur et entrepreneurial, en particulier grâce à André Malraux (premier ministre de la culture)
- De Gaulle → pilote la politique inaugurée sous la IVème république:
- France de l’aéronautique
- Industrie de pointe française (Concorde)
- le programme de calcul
- puissance atomique
===> France puissante, dominante et indépendante.
- Apogée de l’État culturel. Décentralisation → aménageur du territoire (politique d’aménagement du territoire à toutes les échelles) → réduire les inégalités spatiales, équiper le pays en infrastructure → développer l’économie du territoire (ex: guider la croissance urbaine à Paris → créer de nouvelles ville et équilibrer la croissance urbaine → créer des pôles d’emplois, créer un périphérique) mais l’aménagement ne se limite pas à paris (ex: DATAR → création de 8 métropoles d’équilibre).
On crée de grands complexes industriels (Dunkerque, Fos-sur-mer). L-R→station balnéaire ex-nihlo (La grande motte).
Etat qui s’intéresse à la cohésion sociale → 4ème semaine de congés payés → modernisation sociale. Le statut sociale et juridique de la femme progresse (1965 droit de travailler sans autorisation de son mari).
L’état est plus savant et plus comptable car il est caractérisé par une haute administration constituée d’experts, de hauts fonctionnaires, qui sont sous De Gaulle tout puissant. Cela témoigne d’un régime qui se méfie des parties et des politiques.
1958 → écriture constitution par Debré. Le parlement est mis de côté → la constitution est rédigée par l’exécutif et votée par le peuple (référendum) étonnant dans un régime parlementaire. Il y a une véritable emprise de l’état y compris au plan des esprits (prestige de l’État), on entre dans la grande administration comme on rentre dans une religion. État collabore avec des réseaux afin de gérer (FNSEA → syndicat agricole). Ce sont les ordonnances de 1958 qui organisent les cadres de la politique économique, financière, judiciaire de la recherche et des professions médicales.
L’action de l’état est d’inspiration keynésienne.
Dans ce système, le président décide. Les fonctionnaires appliquent et la société suit et il semble qu’à cette époque, il y eut consensus autour de De Gaulle parce que la société française qui voit son niveau de vie et son pouvoir d’achat augmenté à soif de réconciliation nationale, de paix et de stabilité. Dans le cadre d’une démocratie très encadrée (autoritaire) sous la houlette (bâton de berger) du chef de l’état comme en témoigne l’ORTF (-Télé et radio- créé en 1964).
Cette politique est poursuivie (même si la crise arrive) par les successeurs de De Gaulle (VGE, Mitterrand → qui ne sont pas gaulliste contrairement à Pompidou). En 1973 fin des trente glorieuses et début de crise à cause du choc pétrolier.
1973-1979 → crise de mutation parce que on sort des temps industriels. Cette crise est industrielle des industries de la première et deuxième révolution industrielle face à la montée des concurrents. Il faut restructurer l’industrie pour qu’elle soit plus compétitive (automatisation, robotisation → il faut « dégraisser » → réduction du coût de main d’œuvre → fin du fordisme et début du toyotisme. C’est donc la fin du plein emploi en 1981.
VGE: 1974-1981 → droite libérale (pas gaulliste) → politique d’affaire, économie, capitalisme → moins attaché à l’ordre et au conservatisme. Le projet politique de VGE c’est de rassembler au centre et d’y gouverner. L’état jacobin se montre impuissant face à la réalité économique dans sa politique pour gérer cette question de chômage → un grand désenchantement mais toujours de l’espoir pour le gauche au pouvoir.
En effet, François Mitterrand est élu en 1981 (1981-1988 + 1988-1995) et marque une rupture dans la Vème république car la gauche n’avait pas été élue depuis 1956. La victoire de la gauche montre que les institutions de la Vème république fonctionnent et elles permettent l’alternance
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