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Commentaire gouvernement mendès france

Par   •  16 Novembre 2018  •  1 693 Mots (7 Pages)  •  523 Vues

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Mais pendant l’automne il y eu une campagne de dénigrement et d’accusations déguisées visant des membres du gouvernement (dont François Mitterrand) qui laisser entendre qu’ils suivaient une politique neutraliste prosoviétique alors que Guy Mollet (qui était favorable à la CED) refusait que la SFIO n’entre au gouvernement et qu’au sein du parti radical les adversaires de la politique nord-africaine de Pierre Mendès France se mobilisaient autour de René Mayer.

La politique économique du gouvernement qui était novatrice ne reçut pas l’aide qu’elle voulut espérer comme pour le soutien des cours du lait et de la viande, l’aide aux cultures industrielles (maïs, colza…) les prêts avantageux, la dynamisation des entreprises publiques, le programme de construction de logements sociaux, le développement de la recherche scientifique et la construction de locaux d’enseignement et le recrutement de 12 000 professeurs tout cela amorce d’une politique contractuelle de négociations salariales.

La droite lui reprocha son dirigisme excessif, au parti communiste son « néo-capitalisme » et aux bouilleurs de cru de préférer le lait au vin.

- Une révision constitutionnelle

Pour pouvoir mener sa politique et lutter contre l’instabilité gouvernementale Pierre Mendès France décida de faire deux changements dans la constitution le 7 décembre 1954.

Les changements faits sont que désormais le président du Conseil et son gouvernement recevront simultanément l’investiture de l’Assemblée (alors que lorsque le président du Conseil était investi il devait sollicitait ensuite une investiture de son gouvernement qui était une source de bon nombre de crises ministérielles), de plus la dissolution de l’Assemblée est facilitée par le fait que si elle se produit le président du Conseil continuera d’assurer l’exercice du pouvoir.

Enfin, le Conseil de la république se retrouve le droit de présenter des projets de loi, mais le droit de dissolution n’est pas élargi et le retour au scrutin d’arrondissement est refusé.

- Le début de la Guerre d’Algérie et la fin du gouvernement Mendès France

Malgré les efforts faits par Mendès France pour mettre fin au problème coloniaux ou le problème tunisien pour permettre une solution est longue à intervenir, les derniers combattants ne déposant les armes qu’au début de l’année 1955.

C’est en Algérie à la surprise générale de la métropole qui avait oublié la sanglante répression de la manifestation musulmane de Sétif le 8 mai 1945 que se produit l’irréparable puisque le Comité révolutionnaire d’unité et d’action de Ben Bella qui a créé en octobre 1954 le Front libération nationale (FLN) organise le 1er novembre une série d’attentats en Kabylie et dans les Aurès qui font 8 morts. Le gouvernement décide d’envoyer en Algérie des renforts militaires et prend des mesures répressives, le Mouvement pour le triomphe des libertés démocratiques (MTLD) de Messali Hadj es dissous et les indépendantistes sont traqués. Le 12 novembre Pierre Mendès France affirme sa détermination pour rétablir l’ordre et ne pas transiger.

Par cela, les forces armées augmentent de 25 000 hommes en trois mois et en janvier 1955 ont lieu les opérations Véronique dans les Aurès et Aloès en Kabylie mais Jacques Soustelle qui est considéré comme libéral est nommé gouverneur général de l’Algérie.

François Mitterrand propose le 5 janvier que l’Algérie soit intégrée à la France ce qui signifie une modification de son statut voté en septembre 1947 qui institué une Assemblée algérienne (divisée en deux collèges de 60 membres, l’un élu par 464 000 français et l’autre par la majorité musulmane) et envoyait six élues à l’Assemblée de l’Union française, il était prévus la suppressions des communes mixtes qui avantagés les européens, l’institution du droit de vote des femmes, une réforme agraire et un plan de scolarisation mais les pressions locales et les manipulations électorales réduisirent la représentation musulmanes et jetèrent dans l’ombre les projets de réforme.

Il y eu aussi une idée de remettre en cause les privilèges de la communautés françaises mais cela provoque une levée des boucliers parmi ses représentants et son rejoint par ceux qui cherchent depuis les accords de Genève ou l’abandon de la CED l’occasion d’abattre le gouvernement.

Leurs attaques répétées ont pu aboutir le 5 février 1955 par la droite, les modérés, le MRP, une partie des radicaux ainsi que le parti communiste conspuent Mendès France à l’Assemblée et le renversent de son gouvernement après un débat sur l’Afrique du Nord par 319 voix contre 273 et 22 absentions.

Conclusion :

Les problèmes rencontrés par le gouvernement Mendès France on était des problèmes coloniaux par le problème Indochinois et Tunisiens, des problèmes économiques par le rétablissement de l’état, le problème européen par la CED, des problèmes d’oppositions envers le gouvernement et enfin le début d’un nouveau problème colonial par le début de la Guerre d’Algérie.

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