La contre-révolution en France, 1789-1799
Par Stella0400 • 29 Novembre 2018 • 1 439 Mots (6 Pages) • 560 Vues
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- Les guerres extérieures.
Danton (le 2 septembre 1792) : « De l’audace, encore de l’audace, toujours de l’audace et la Patrie sera sauvée ». Victoires du printemps en 1794 rejettent les ennemis (Austro-prussiens et les Anglais, des Hanovriens et des Hollandais) au-delà des frontières.
- L’instrumentalisation de la Contre-Révolution malgré les nuances de cette opposition et leur hétérogénéité
- Le mythe de la Contre-Révolution : Cherche à bipolariser le conflit pour mieux réprimer des oppositions internes aux Révolutionnaires. Tout opposant et étranger est vu comme suspect et jugé, exécuté. Environ 35000 exécutés en deux ans.
- Mais oppositions diverses et à des différents degrés :
-activisme contre-révolutionnaire d’une minorité
-neutralité
- L’exécution de Robespierre en 1794 bouleverse le processus révolutionnaire. La Contre-Révolution apparaît alors définitivement vouée à l’échec et à l’impuissance. Même si elle reste quand même une idéologie.
- Manque d’unité pénalise l’opposition à la Révolution
- Division interne qui empêche les Contre-Révolutionnaires d’arriver à leur but. Modérés ne rejoignent pas les « ultras ». Ils veulent une solution intermédiaire. Ils veulent un retour à l’ordre mais pas à l’absolutisme et aux excès de la couronne.
- Les insurrections ne sont donc pas coordonnées entre elles et elles sont réprimées une par une à leur tour. (Ex : en Bretagne, vite réprimées)
- Bien que vouée à l’échec et étouffée par Napoléon, qui met fin à la Révolution, la Contre-Révolution trouve enfin une idéologie 96
- Impuissance politique : même pas dans l’opposition, l’opinion est de plus en plus favorable au royalisme mais divisions et la mort du dauphin (1795) leur font perdre l’espoir pour les élections législatives de 1797
b) Victoire de la droite aux législatives mais coup d'État du 18 fructidor an V (4 septembre 1797). Préparation d’une insurrection (par l »’Agence de Souabe », le « Conseil Royal Secret » et des Instituts philanthropiques de province) jamais exécutée. suivi par le 18 brumaire an VIII : Napoléon Bonaparte s’installe au pouvoir : fin de la Révolution et du Directoire, début du Consulat :pouvoir fort qui remplace la monarchie et restauration de l’activité religieuse, qui prive les royalistes du soutien populaire.
- Mais une doctrine qui perdure
Joseph de Maistre (pensée théocratique, « l’homme n’est pas libre » et nécessité de la monarchie) et Louis de Bonald (la monarchie est l’ordre naturel car la société prime sur l’individu)
CONCLUSION
La Contre-Révolution concentre ainsi des différents groupes avec des motivations diverses contre la Révolution. Elle se radicalise tout au long du processus révolutionnaire, d’une part à cause des bouleversements qui ne lui conviennent pas, d’autre part à cause des révolutionnaires eux-mêmes qui cherchent à construire la Révolution face au modèle ancien, contre-révolutionnaire. Ce qui ne vient pas sans violences. Cependant, bien qu’elle ait échoué, les idées Contre-Révolutionnaires ont laissé un héritage qui se retrouve, par exemple, dans le corporatisme monarchique, la démocratie chétienne et l’Action française.
Bibliographie
-Livres :
Louis-Marie Clénet, La Contre-Révolution, Paris, Presses Universitaires de France, collection « Que sais-je, », 1992, 128 pages
Annie Jourdan dans Une Histoire Mondiale de la France, par Patrick Boucheron Paris, éditions du Seuil, 2017, 795 pages.
-Sites Internet :
Annie Lacroix-Riz, « Une autre histoire de la révolution », Le MONDE Diplomatique, 2002.
Antoine de Baecque, « Contre-révolution : vérités et contre-vérités », Le MONDE Livres, 2011.
Patrick Daum, « Résistance du catholicisme pendant la Révolution », Histoire par l'image.
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