La civilisation de l'Egypte pharaonique

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Désir de rendre monuments durables : remplacement boiseries et nattes protodynastique par brique crue. Tombe roi n’est pas seulement celle du souverain ms image de la résidence royale passée à l’éternité. Tombeaux comportent deux parties : substructure pour défunt + superstructure permettant aux vivants d’accomplir culte funéraire. Construct° tombeaux royaux avec emploi briques puis pierres répond à idéologie religieuse. Dieux et rois de leur vivant réclament des demeures parfaites, à l’image de leur créat° ou de leur gouvernement.

• Pensée religieuse crée les deux cérémonies sociales les + importantes : intronisation royale (ou couronnement) et jubilé (ou hebsed). Lors de l’intronisat° on coiffe les deux couronnes. Lors de la fête-sed : roi représenté assis en costume et tenant un fouet, coiffé de la couronne blanche ou rouge; hécatombes de bœufs et chèvres à cette occasion.

Métropole religieuse = Héliopolis (sud du Delta) avec pour dieu Atoum → nom fut interpreté dans le sens "dieu universel". Constitut° des grands cultes locaux : Osiris, Horus, Neith, Seth, etc.

→ Intense travail théologique et pol., parallèle à recherche artistique. Ere thinite = profonde et rapide évolut°. Nouveautés qui ne cessent d’apparaître, acquisitions originales.

DEUXIEME PARTIE : TROIS EMPIRES, UNE CIVILISATION

Chapitre V - La vie juridique et les institutions

1) Rareté des textes juridiques

Lois écrites dès IIIème millénaire. Mais papyrus fragiles ont été pour la plupart détruits. Papyrus parfois transcrit sur la pierre pour affichage mais rare. (Cf. grand stèle d’Horemheb : recueil de lois écrit en démotique). Dynasties saïtes et temples plus récents ont fournis pièces abondantes : contrats de mariage, de vente, de locat°, écrites en démotique ou grec. Permettent d’entrevoir grandes lignes du droit égyptien.

2) L’organisation judiciaire

Le roi disait la loi. Juger = un des attributs essentiels du roi. Créat° de fonct° pour appliquer ce droit. Vizir, après roi, est juge suprême du pays + personnel subalterne : secrétaires, greffiers, huissiers. Ou encore titre de Gardien de Nekhen ( rôle important pendant la fête-sed) → organisat° déjà complexe. Maiss le roi demeure tjrs source par excellence du droit.

3) Le roi et la propriété privée

Pays = propriété pharaon qu’il a hérité de son père. Roi l’administre comme son bien, en déléguant ses pouvoirs à divers représentants. Existence propriété attestée par actes vente retrouvés. Pas de monnaie à proprement dire : système du troc.

Chapitre VI - La vie économique

1) Les ressources naturelles

Economie dépend des ressources du sol, Egypte possède donc l’essentiel. Fond de la Vallée constitué par terrain excellent, propice à l’agriculture. Habileté + nombre habitants permettait de tirer parti de cette richesse naturelle et de la mettre en œuvre pour procurer au pays mat. premières. Importance limon du Nil. Différentes espèces de pierres pour architecture et sculpture. Exploitation pierres précieuses et de métaux.

→ ressources considérables du pays nilotique poussent Egypte à créer un commerce.

2) Les échanges et les prix

Pas de prix, commerce essentiellement fondé sur troc au temps pharaonique (ex : artisan cède paire de sandales ou collier contre produits agricoles). Apparition d’une nouvelle unité seulement à la XIXème dynastie : le qite.

Echanges commerciaux : amélioration conditions géographiques de l’économie. Préparation des voies pour grandes expéditions commerciales vers Liban ou Somalie.

Chapitre X - Un art à la mesure de l’éternité

1) Art uniquement religieux et funéraire

Art religieux et funéraire comme transmutat° de la vie présente en éternité. Explique l’emploi pierre et métal même si brique et bois suffisent largement. Cf. Imhotep, architecte du roi Djéser : inventeur architecture en pierre car la brique crue s’effrite au vent et craint l’humidité. Architecture obéit à des règles précises. Temple = maison de dieu, fait à l’image de son domaine réel, càd du monde. Tout a une valeur, même le matériau. Or = métal par excellence car chair du dieu Rê, porteur de vie divine et de l’éternité.

→ Art égyptien = compromis entre lois sur matière et significat° de chacun des matériaux. Architectes connurent grandes fortunes. Immhotep fut vizir de Djéser et favori d’Hatchepsout : sculptures construites à son effigie.

2) La naissance de l’architecture en pierre : pyramides de l’Ancien Empire

Egypte est la créatrice de la grande architecture. Pays où on trouve pour la première fois des monuments aux dimensions imposantes : tombeaux royaux. Cf. mastabas de brique crue à Saqqara. Au Nouvel Empire, chambre funéraire et lieu culte séparés pour protéger le secret des tombes. Imhotep a voulu mettre à l’abri le riche mobilier funéraire → construct° mastabas en pierre. Puis transformat° en pyramide à degrés : volonté de traduire une conception purement religieuse : pyramide devient rampe d’accès au ciel pour le roi.

Mais pyramides n’étaient pas seulement des tombeaux. Concentrent autour du roi outre-tombe toute l’activité qui avait été celle du pays environnant. Monuments funéraires destinés à servir roi et ceux qui l’entourent dans éternité. Pyramides étaient tjrs entourées d’une grande enceinte = construct° d’un complexe avec petites pyramide et champ de mastabas.

3) L’évolution de l’architecture funéraire au Moyen et au Nouvel Empire

Evolut° de la tombe royal au Moyen Empire ne marque pas de changement capital. D’abord tombeaux très simples malgré puits ou dispositifs pour tromper les voleurs. Mais déjà chez Aménophis, dessins deviennent monumentaux. A la XIXème dyn. Chez Séthi Ier : couloirs et salles sculptés et peints dans les moindres détails.

Temples dans la vallée devenaient de + en + imposants. (Cf. Amenophium construit pour Aménophis III, monument considérable de + de 400 m de long). Peu à peu, XXème dyn. sombre dans anarchie et impuissance. Centre du pouvoir se déplace : le delta ne cessera plus d’être